Par Dominique Boullier , Sciences Po La puissance des plates-formes américaines telles que X, Amazon, Google ou Meta, désormais capables d’imposer leurs diktats aux États, est inédite à l’échelle de l’histoire. Récit d’une conquête fulgurante fondée sur une prédation généralisée. La remise en cause des grands réseaux sociaux atteint aujourd’hui un niveau jamais rencontré, souligné par les appels massifs à quitter X. Elle fait suite à l’expression par leurs leaders, lors la prise de fonctions de Donald Trump, de positions politiques extrémistes. Mais la confusion règne et il est difficile de comprendre les logiques à l’œuvre dans une telle effervescence, où certaines postures se contredisent elles-mêmes (par exemple, interdire TikTok puis l’autoriser). Essayons d’y voir clair autour de mises en perspective. Un enjeu de corruption du pouvoir politique comme point de départ Les grandes firmes de la tech se sont bousculées pour financer la campagne de Trump pu...
La NASA aux Etats-Unis ou le CNES en France proposent de plus en plus au grand public des dossiers spéciaux sur internet pour suivre et comprendre les missions qui sont régulièrement lancées. L'adhésion du public, est bien utile parfois pour défendre les budgets mais ces initiatives permettent aux agences d'endosser avec brio un vrai rôle pédagogique. Alors que la NASA dispose de chaînes de télé sur le web et de bibliothèques multimédias à foison, la dernière initiative revient au CNES. Pour expliquer la mission Jason-2, ce satellite océanographique qui a été lancé la semaine passée, le centre national d'études spatiales de Touluose a ouvert un blog spécial de toute beauté. Sur cet espace, plusieurs onglets permettent de suivre toute l'actualité de la mission, de voir de très nombreuses vidéos sur un videowall (un extrait de celui-ci ci-dessous) et de consulter des photos à foison dands le portfolio. Une séquence permet d'expliquer ce qu'est aujourd'hui l...