Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
Il y a vingt ans, imprimer un document au bureau, et plus rarement chez soi, c'était obligatoirement entendre le crépitement bruyant d'une imprimante à aiguilles qui sortait un document dont la qualité d'impression laissait souventà désirer... Puis Hewlett Packard est arrivé avec son projet «Voodoo» qui s'est concrétisé en 1988 par la mise sur le marché de la première imprimante à jet d'encre. Baptisée HP Deskjet et vendue 995 dollars, cette imprimante réalisait, à raison de deux pages par minute, des tirages noir et blanc d'une qualité jamais vue jusqu'alors. Le succès de cette Deskjet révolutionnaire a été fulgurant : 1 million d'unités vendues la première annéequi ont propulsé HP à la première place mondiale. Une place que la société américaine occupe toujours aujourd'hui. En 1998, la Deskjet et ses dérivées - la couleur est arrivée en 1991 - se sont vendues à 68 millions d'exemplaires.
Et depuis le lancement de l'impression à jet d'enctre, HP n'a cessé d'innover, améliorant la vitesse d'impression, la qualité des tirages, devenus photographiques, le prix et la prise en compte de l'environnement pour la gamme 2008. Mais derrière le succès de HP, Canon, Epson ou Lexmark qui commercialisent des imprimantes ou des combinés scanner-imprimante toujours moinschers, se cache un véritable scandale : le coût des cartouches d'encre. Les quelques millilitres des cartouches valent aussi cher que les grands crus de bordeaux. Une cartouche 3 couleurs de 13 ml à 21,95€, cela fait 1688€ par litre ! Les constructeurs justifient leurs prix par les années de recherche déployés ou la sécurité et mettent en gardent contre l'utilisation de cartouches compatibles moins chères. Sur internet, les utilisateurs sont excédés par ce qu'ils considèrent être «une arnaque.» Dès lors, parallèlement au succès du jet d'encre, se sont développés des sites internet spécialement dédiés aux cartouches compatibles.
Et depuis le lancement de l'impression à jet d'enctre, HP n'a cessé d'innover, améliorant la vitesse d'impression, la qualité des tirages, devenus photographiques, le prix et la prise en compte de l'environnement pour la gamme 2008. Mais derrière le succès de HP, Canon, Epson ou Lexmark qui commercialisent des imprimantes ou des combinés scanner-imprimante toujours moinschers, se cache un véritable scandale : le coût des cartouches d'encre. Les quelques millilitres des cartouches valent aussi cher que les grands crus de bordeaux. Une cartouche 3 couleurs de 13 ml à 21,95€, cela fait 1688€ par litre ! Les constructeurs justifient leurs prix par les années de recherche déployés ou la sécurité et mettent en gardent contre l'utilisation de cartouches compatibles moins chères. Sur internet, les utilisateurs sont excédés par ce qu'ils considèrent être «une arnaque.» Dès lors, parallèlement au succès du jet d'encre, se sont développés des sites internet spécialement dédiés aux cartouches compatibles.