Par Kevin Polizzi, Président Unitel Group La récente nomination de Michel Barnier au sein du gouvernement français marque un changement de cap significatif, notamment en ce qui concerne la stratégie numérique de la France et de l’Europe. Fort d'une carrière politique riche, tant au niveau national qu’européen, le nouveau Premier ministre est une figure respectée pour son expertise dans des domaines cruciaux tels que les négociations commerciales et la régulation. Cependant, c'est son influence potentielle sur les questions numériques qui suscite aujourd'hui un espoir particulier. Une expertise européenne au service du numérique Michel Barnier est avant tout un Européen convaincu, qui a joué un rôle clé dans des dossiers d’envergure, notamment comme négociateur en chef du Brexit pour l'Union européenne. Cette expérience le place en position idéale pour aborder les problématiques numériques avec une vision transnationale. Dans un monde de plus en plus interconnecté, où
Cela ne fait aucun doute, le cybercrime est l'un des secteurs les plus performants et les plus lucratifs de notre époque, enregistrant une croissance à deux chiffres chaque année. Au cours des dix dernières années, l'explosion du nombre d'internautes s'est accompagnée de nouvelles formes d'attaques, de plus en plus sophistiquées. Celles-ci permettent aux cybercriminels des temps modernes de créer des logiciels malveillants leur rapportant des centaines de millions de dollars avec un risque minimum, voire nul, de se faire prendre. Pendant ce temps là, les consommateurs sont confrontés à des menaces, s’accentuant d’années en années, visant leur argent et à voler leurs informations personnelles. Alors, comment en sommes-nous arrivés là et jusqu'où ira la cybercriminalité ? Pour s'en faire une idée, revenons sur cette dernière décennie de cybercrime. Les tendances 2000-2010 du cybercrime Au début de la décennie, les cybercriminels s'enorgueillissaient