Par Patrick Dufour, Directeur Stratégie et alliances Le PEPR (programme et équipement prioritaire de recherche) exploratoire MoleculArXiv, piloté par le CNRS, développe de nouveaux dispositifs de stockage de données sur ADN. Son aboutissement marquera une sensationnelle innovation, répondant à de multiples points de blocage déjà pressants. Ce programme et équipement prioritaire de recherche est certainement un des plus importants à soutenir à ce jour. Une perspective prometteuse Personne n’est passé à côté des travaux de recherche scientifique sur les possibilités qu’offre l’ADN synthétique en matière de stockage de l’information. Le CNRS publie ses avancées régulièrement et il y a de quoi chanter tel le coq au petit matin si l’on en juge par les progrès manifestes des chercheurs en la matière. Il sera passionnant de suivre les résultats des très prochaines applications concrètes. Des partenariats avec des instituts français comme l’INA, la BNF ou des institutions européennes permettro
Cela ne fait aucun doute, le cybercrime est l'un des secteurs les plus performants et les plus lucratifs de notre époque, enregistrant une croissance à deux chiffres chaque année. Au cours des dix dernières années, l'explosion du nombre d'internautes s'est accompagnée de nouvelles formes d'attaques, de plus en plus sophistiquées. Celles-ci permettent aux cybercriminels des temps modernes de créer des logiciels malveillants leur rapportant des centaines de millions de dollars avec un risque minimum, voire nul, de se faire prendre. Pendant ce temps là, les consommateurs sont confrontés à des menaces, s’accentuant d’années en années, visant leur argent et à voler leurs informations personnelles. Alors, comment en sommes-nous arrivés là et jusqu'où ira la cybercriminalité ? Pour s'en faire une idée, revenons sur cette dernière décennie de cybercrime. Les tendances 2000-2010 du cybercrime Au début de la décennie, les cybercriminels s'enorgueillissaient