En matière de cloud et d'intelligence artificielle (IA), la régulation n’est pas un frein : tel est le message que Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, le gendarme français des Télécoms, est allée porter fin juin à Bruxelles devant les parlementaires européens. Alors que la Commission mène une consultation publique sur l’avenir des politiques en matière de cloud et d’IA, le régulateur français des télécoms défend l'idée de doter l’Europe d’un cadre économique pro-investissement, stable et ambitieux, au service de sa souveraineté technologique. Forte de son expérience dans le secteur des télécoms — où la régulation a permis à la France de devenir le premier pays européen en matière d’abonnements très haut débit —, l’Arcep plaide pour une approche transposable aux infrastructures numériques du futur. Car l’enjeu dépasse de loin le simple déploiement de serveurs ou d’algorithmes car il s’agit d’assurer l’autonomie stratégique de l’Union européenne dans un contexte de dépen...
De la même façon que les réseaux sociaux sur internet avaient joué un rôle important dans le mouvement de contestation de la ré-élection de Mahmoud Ahmadinejad en Iran, ils constituent une caisse de résonnance aussi inédite que puissante dans la révolte populaire qui secoue aujourd’hui la Tunisie. Face au régime, la génération Facebook est devenue le fer de lance de la mobilisation et de l’information, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Si le président Ben Ali a toujours sûr censurer la presse et jeter une chappe de plomb sur l’information, il apparaît débordé face à un mouvement très déterminé. La jeunesse tunisienne rends compte heure par heure de la situation.
Des photos sont postées sur Twitter (mot-clé #sidibouzid ou #tunis) , Posterous ou sur Facebook, des vidéos sont téléchargées sur YouTube. Souvent courts et de mauvaise qualité car provenant de téléphones portable, ces films témoignent en tout cas de la réalité des manifestations, de la répression, des blessés soignés dans les hôpitaux. Sur le portail www.nawaat.org, où un dossier multimédia complet est consacré à Sidi Bouzid (la ville d’où est parit la révolte), les analyses côtoient les témoignages et les appels à la mobilisation. Les billets sont sans équivoque : «Indignez-vous», «Pourquoi je ne crois pas Ben Ali», «Ne laissez pas Ben Ali fuir!» A la question de savoir quelle doit être la sortie de crise, un sondage sur le site est sans équivoque : la révolte à 45% ; la désobéissance civile à 27%.
Des photos sont postées sur Twitter (mot-clé #sidibouzid ou #tunis) , Posterous ou sur Facebook, des vidéos sont téléchargées sur YouTube. Souvent courts et de mauvaise qualité car provenant de téléphones portable, ces films témoignent en tout cas de la réalité des manifestations, de la répression, des blessés soignés dans les hôpitaux. Sur le portail www.nawaat.org, où un dossier multimédia complet est consacré à Sidi Bouzid (la ville d’où est parit la révolte), les analyses côtoient les témoignages et les appels à la mobilisation. Les billets sont sans équivoque : «Indignez-vous», «Pourquoi je ne crois pas Ben Ali», «Ne laissez pas Ben Ali fuir!» A la question de savoir quelle doit être la sortie de crise, un sondage sur le site est sans équivoque : la révolte à 45% ; la désobéissance civile à 27%.