Par Cédric Lefebvre, Responsable de la stratégie cybersécurité et IA chez Custocy Les modèles de langage de grande taille (LLM, pour Large Language Models) comme ChatGPT, Claude ou encore Gemini, ont révolutionné l’accès à l’information et à l’assistance technique. Grâce à leur capacité à comprendre le langage naturel et à générer du texte de qualité, ils permettent à chacun, professionnel ou non, de créer, coder, apprendre ou automatiser à une vitesse inégalée. Mais comme toute technologie puissante, leur potentiel ne se limite pas à des usages bienveillants. Phishing, génération de malware, reconnaissance du réseau, contournement des outils de protection, …, tout cela peut être accéléré grâce à l’IA générative. L’accessibilité et la polyvalence des LLM posent donc aujourd’hui une question majeure en cybersécurité : que se passe-t-il réellement lorsque ces outils sont utilisés par un attaquant ? Le LLM, nouveau complice des cybercriminels Les fournisseurs de LLM mettent en place des f...
De la même façon que les réseaux sociaux sur internet avaient joué un rôle important dans le mouvement de contestation de la ré-élection de Mahmoud Ahmadinejad en Iran, ils constituent une caisse de résonnance aussi inédite que puissante dans la révolte populaire qui secoue aujourd’hui la Tunisie. Face au régime, la génération Facebook est devenue le fer de lance de la mobilisation et de l’information, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Si le président Ben Ali a toujours sûr censurer la presse et jeter une chappe de plomb sur l’information, il apparaît débordé face à un mouvement très déterminé. La jeunesse tunisienne rends compte heure par heure de la situation.
Des photos sont postées sur Twitter (mot-clé #sidibouzid ou #tunis) , Posterous ou sur Facebook, des vidéos sont téléchargées sur YouTube. Souvent courts et de mauvaise qualité car provenant de téléphones portable, ces films témoignent en tout cas de la réalité des manifestations, de la répression, des blessés soignés dans les hôpitaux. Sur le portail www.nawaat.org, où un dossier multimédia complet est consacré à Sidi Bouzid (la ville d’où est parit la révolte), les analyses côtoient les témoignages et les appels à la mobilisation. Les billets sont sans équivoque : «Indignez-vous», «Pourquoi je ne crois pas Ben Ali», «Ne laissez pas Ben Ali fuir!» A la question de savoir quelle doit être la sortie de crise, un sondage sur le site est sans équivoque : la révolte à 45% ; la désobéissance civile à 27%.
Des photos sont postées sur Twitter (mot-clé #sidibouzid ou #tunis) , Posterous ou sur Facebook, des vidéos sont téléchargées sur YouTube. Souvent courts et de mauvaise qualité car provenant de téléphones portable, ces films témoignent en tout cas de la réalité des manifestations, de la répression, des blessés soignés dans les hôpitaux. Sur le portail www.nawaat.org, où un dossier multimédia complet est consacré à Sidi Bouzid (la ville d’où est parit la révolte), les analyses côtoient les témoignages et les appels à la mobilisation. Les billets sont sans équivoque : «Indignez-vous», «Pourquoi je ne crois pas Ben Ali», «Ne laissez pas Ben Ali fuir!» A la question de savoir quelle doit être la sortie de crise, un sondage sur le site est sans équivoque : la révolte à 45% ; la désobéissance civile à 27%.
