Par Dominique Boullier , Sciences Po La puissance des plates-formes américaines telles que X, Amazon, Google ou Meta, désormais capables d’imposer leurs diktats aux États, est inédite à l’échelle de l’histoire. Récit d’une conquête fulgurante fondée sur une prédation généralisée. La remise en cause des grands réseaux sociaux atteint aujourd’hui un niveau jamais rencontré, souligné par les appels massifs à quitter X. Elle fait suite à l’expression par leurs leaders, lors la prise de fonctions de Donald Trump, de positions politiques extrémistes. Mais la confusion règne et il est difficile de comprendre les logiques à l’œuvre dans une telle effervescence, où certaines postures se contredisent elles-mêmes (par exemple, interdire TikTok puis l’autoriser). Essayons d’y voir clair autour de mises en perspective. Un enjeu de corruption du pouvoir politique comme point de départ Les grandes firmes de la tech se sont bousculées pour financer la campagne de Trump pu...
Ils sont devenus de plus en plus présents dans une multitude de domaines allant des activités militaires à la livraison de colis, de la prise de vues pour le cinéma ou la télévision à la surveillance d'infrastructures sensibles. Eux, ce sont les drones, dont les modèles réduits grand public devraient être les vedettes au pied du sapin pour ce Noël 2015. Toulouse, capitale de l'aéronautique européenne, a une carte à jouer et pourrait bien être une place forte des drones dont le secteur est en plein boom. À l’horizon 2020, le marché pourrait atteindre 180 millions euros par an pour la France, 1,1 milliard pour l’Europe et 10 milliards au niveau mondial. Dans ce long format, La Dépêche propose de découvrir pourquoi ce secteur est en plein essor ; quels sont les acteurs et les enjeux ; et vous propose un petit guide pour vous lancer.