Par Alexis Lévrier , Sorbonne Université Grand chantier voulu par Emmanuel Macron, les États généraux de l’information ont mobilisé 22 assemblées citoyennes, 174 auditions, des dizaines de contributions écrites, et ce, pendant 9 mois de travaux. Leurs préconisations ont été remises au président de la République, jeudi 12 septembre. Répondent-elles à « l’urgence démocratique », alors que le journalisme et le droit à l’information sont menacés ? Entretien avec le chercheur Alexis Lévrier. Comment avez-vous reçu les conclusions de ces États généraux de l’information voulus par Emmanuel Macron ? Il s’agit d’une immense déception. Concernant les médias, la seule promesse de campagne du candidat Macron, c’était ces États généraux de l’information (EGI). Ils ont été lancés d’une manière très solennelle, puis de nombreux intervenants de qualité ont participé aux groupes de travail. Le rapport pointe justement une urgence démocratique à protéger et à développer le droit à l’
Le Parlement européen a adopté ce 30 janvier une résolution sur le chargeur universel pour les équipements radio-électriques. « Un chargeur unique peu importe votre téléphone portable. C’est ce qu’a voté ce midi le Parlement européen. Nous voulons contraindre les fabricants à rendre leurs téléphones compatibles afin que ce chargeur unique simplifie la vie du citoyen mais aussi réduise les coûts liés à l’achat du téléphone et diminue le volume des déchets » a annoncé l’Eurodéputé socialiste Eric Andrieu en charge des questions de l’environnement. Après l’apparition de premiers accords avec l’industrie qui avaient permis de réduire le nombre et la variété des chargeurs, on constate aujourd’hui que ceux-ci ont bel et bien été enterrés et que la situation se dégrade, estime le parlementaire. « C’est un scandale pour les consommateurs, confrontés à la nécessité de devoir s’équiper de nouveaux chargeurs à chaque nouvel appareil, poussant à la consommation et à la dépense sans compter