Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
Didier Casas, Secrétaire Général de Bouygues Telecom, répond aux questions sur le New Deam Mobile, la couverture 4G de l'opérateur et la future 5G.
La Dépêche - Vous venez inaugurer une nouvelle boutique à Pamiers (la 30eme en Occitanie) et parler du New Deal Mobile avec les élus de l’Ariège. En quoi consiste ce dernier ?
Didier Casas, Secrétaire Général de Bouygues Telecom - Le New Deal Mobile est un accord qui a été signé en janvier 2018, entre le Gouvernement, l’Arcep et les quatre opérateurs. Il vise à accélérer le déploiement du numérique dans les territoires car nous savons tous que c’est un des leviers de leur compétitivité. En échange du prolongement de l’utilisation des fréquences sur 10 ans, les opérateurs s’engagent à faire passer intégralement le réseau existant en 4G d’ici à fin 2022 et à déployer plusieurs milliers de nouveaux sites. C’est un accord pragmatique qui privilégie l’investissement au bénéfice des citoyens, des entreprises et des territoires. Les élus y jouent un rôle central car ce sont eux qui déterminent les priorités de couverture.
A l'échelle de la région Occitanie combien de nouvelles antennes 4G allez-vous déployer ? Quel est le montant de vos investissements ?
Nous allons déployer 82 nouvelles antennes sur les axes routiers prioritaires d’Occitanie d’ici à fin 2022. En outre, 414 nouveaux sites seront déployés sur la région d’ ici 2022 sur des emplacements proposés par les collectivités. La plupart seront mutualisés.
La couverture en 4G touchera au final combien d'habitants ?
Aujourd’hui, le réseau 4G de Bouygues Telecom couvre en moyenne 97% de la population de la région Occitanie. Il y a des disparités entre les départements en raison notamment des contraintes géographiques, comme en Lozère, un département où il reste beaucoup à faire en termes de couverture. Sur la région au global, notre objectif est de rattraper rapidement notre couverture nationale qui est de 99%. Nous poursuivons nos efforts d’investissement dans ce sens.
On parle beaucoup de 5G. Où en est Bouygues Télécom sur ce sujet ?
Nous préparons l’arrivée de cette nouvelle technologie sur nos réseaux, en 2020. Mais pour ouvrir concrètement notre réseau 5G, nous avons besoin de fréquences. Celle-ci seront mises aux enchères en avril prochain. Nous commencerons à couvrir progressivement le territoire à partir du second semestre 2020. avons l’obligation de couvrir deux villes en 2020. Dans un premier temps, la 5G nous servira à « désengorger » nos réseaux. Cette technologie a donc plutôt vocation à être déployée les premières années dans les grands centres urbains où les lieux de forte concentration comme des gares ou des stades.
La Dépêche - Vous venez inaugurer une nouvelle boutique à Pamiers (la 30eme en Occitanie) et parler du New Deal Mobile avec les élus de l’Ariège. En quoi consiste ce dernier ?
Didier Casas, Secrétaire Général de Bouygues Telecom - Le New Deal Mobile est un accord qui a été signé en janvier 2018, entre le Gouvernement, l’Arcep et les quatre opérateurs. Il vise à accélérer le déploiement du numérique dans les territoires car nous savons tous que c’est un des leviers de leur compétitivité. En échange du prolongement de l’utilisation des fréquences sur 10 ans, les opérateurs s’engagent à faire passer intégralement le réseau existant en 4G d’ici à fin 2022 et à déployer plusieurs milliers de nouveaux sites. C’est un accord pragmatique qui privilégie l’investissement au bénéfice des citoyens, des entreprises et des territoires. Les élus y jouent un rôle central car ce sont eux qui déterminent les priorités de couverture.
A l'échelle de la région Occitanie combien de nouvelles antennes 4G allez-vous déployer ? Quel est le montant de vos investissements ?
Nous allons déployer 82 nouvelles antennes sur les axes routiers prioritaires d’Occitanie d’ici à fin 2022. En outre, 414 nouveaux sites seront déployés sur la région d’ ici 2022 sur des emplacements proposés par les collectivités. La plupart seront mutualisés.
97% de la population d'Occitanie couverte en 4G
La couverture en 4G touchera au final combien d'habitants ?
Aujourd’hui, le réseau 4G de Bouygues Telecom couvre en moyenne 97% de la population de la région Occitanie. Il y a des disparités entre les départements en raison notamment des contraintes géographiques, comme en Lozère, un département où il reste beaucoup à faire en termes de couverture. Sur la région au global, notre objectif est de rattraper rapidement notre couverture nationale qui est de 99%. Nous poursuivons nos efforts d’investissement dans ce sens.
On parle beaucoup de 5G. Où en est Bouygues Télécom sur ce sujet ?
Nous préparons l’arrivée de cette nouvelle technologie sur nos réseaux, en 2020. Mais pour ouvrir concrètement notre réseau 5G, nous avons besoin de fréquences. Celle-ci seront mises aux enchères en avril prochain. Nous commencerons à couvrir progressivement le territoire à partir du second semestre 2020. avons l’obligation de couvrir deux villes en 2020. Dans un premier temps, la 5G nous servira à « désengorger » nos réseaux. Cette technologie a donc plutôt vocation à être déployée les premières années dans les grands centres urbains où les lieux de forte concentration comme des gares ou des stades.