On leur devait déjà le remarquable « Opération d’influences chinoises : un moment machiavélien » (Ed. Les Equateurs) qui, en septembre 2021, détaillait minutieusement comment la Chine entendait « vaincre sans combattre, en façonnant un environnement favorable » à ses intérêts, en enrôlant, entre autres, des personnalités de premier plan en France. Aujourd’hui le duo formé par Paul Charon, directeur du domaine Renseignement, anticipation et stratégies d’influence de l’Institut de recherche stratégique de l’école minimaire (IRSEM) et Jean-Baptiste Jeangène-Vilmer, docteur en science politique et en philosophie, ancien directeur de l’IRSEM et aujourd’hui ambassadeur de France au Vanuatu, publient aux Presses universitaires de France (PUF) un colossal « Les mondes du renseignement. Approches, acteurs, enjeux. ». Cette somme de 584 pages constitue une véritable encyclopédie sur le renseignement et une mine d’informations pour comprendre le rôle crucial qu’il a aujourd’hui dans un monde mul
C'était il y a 60 ans, le 29 juin 1949. Le premier journal télévisé apparaissait sur les rares écrans noir et blanc - trois mille tout au plus en France - présenté par Pierre Sabbagh et une équipe de pionniers qui défrichaient alors avec une bonne dose de système D un nouveau genre télévisuel depuis les studios parisiens de la rue Cognacq-Jay. L'équipe du JT était composée notamment de Pierre Dumayet, Georges de Caunes, Denise Glaser, Jacques Sallebert, Roger Debouzy, Claude Darget et Pierre Tchernia, devenu depuis le vieux sage des enfants de la télé que nous sommes tous. Le succès du JT, qui fait succéder à de plates « actualités » commentées des reportages inédits est très tôt au rendez-vous. Et le « 20 heures » devient dans les années 60 la grand-messe qui réunit toute la famille. Le format évolue peu, mais la forme connaît des bouleversements dont le vedettariat n'est pas l'un des moindres. De Léon Zitrone à Christine Ockrent, de Roger « la France a peur » Gicquel