Après un accord de spectre de 17 milliards de dollars, Elon Musk projette de transformer Starlink en opérateur sans fil capable de connecter directement chaque smartphone à sa constellation de satellites. Un bouleversement qui questionne la souveraineté numérique européenne et l’avenir des télécommunications terrestres. Le fantasque milliardaire Elon Musk se lance dans un nouveau projet qui pourrait bouleverser l’écosystème mondial des télécommunications. SpaceX, maison-mère de la constellation de satellites Starlink, a, en effet, acquis cette semaine auprès d’EchoStar des droits de spectre sans fil pour 17 milliards de dollars. Cet accord offre à l’entreprise l’accès aux fréquences AWS-4 et H-block, situées entre 1,9 GHz et 2 GHz. Elon Musk y voit la clé pour faire de Starlink non plus un fournisseur d’accès Internet par satellite, mais un opérateur mondial capable de connecter directement les smartphones. La fin des zones blanches Le projet repose sur une idée radicale : c...

L'internet mobile, qui constitue aujourd'hui la locomotive du secteur des télécoms dans le monde, se construit aussi à Toulouse. La start-up Goojet, fondée en 2006 par Marc Rougier et Ludovic Le Moan, vient de réaliser sa deuxième levée de fonds pour un montant de 6 millions d'euros. « Ce tour de table a été réalisé auprès de ses investisseurs historiques (Elaia Partners, ICSO-IRDI et Partech International) rejoint par Orkos Capital, fond basé à Paris investissant depuis plus de 10 ans dans des sociétés media/télécom. Cela porte ainsi à 8,3 millions d'euros l'investissement total dans Goojet, après le premier tour réalisé en décembre 2007 », se réjouit la PME qui emploie une vingtaine de personnes à son siège de Toulouse (recherche et développement) et à Paris (marketing).
Cette nouvelle étape pour Goojet, couronnée d'une multitude de prix internationaux, intervient alors que les annonces des constructeurs de téléphones portables se sont multipliées ces derniers jours : lancement du Palm Pre samedi aux États-Unis, nouveaux iPhone d'Apple hier soir, arrivée cet été du Nokia N97 et de nouveaux smartphones fonctionnant avec Windows mobile ou Androïd.
L'application Goojet, récemment refondue, fonctionne en toute simplicité sur tous ces téléphones « intelligents. » Mais sa force est qu'elle marche aussi avec plus de 500 modèles différents compatibles java.
À l'heure où les utilisateurs réclament de pouvoir disposer sur leur mobile de petites applications pratiques pour la vie quotidienne, Goojet apparaît comme la seule application multipateformes proposant la découverte de services et reliant entre eux les « Goojeters. » Ce « média social mobile » a déjà conquis 300 000 personnes en France et devrait partir à l'assaut de l'international au 4e trimestre. « Nous visons le Royaume Uni, l'Allemagne et l'Espagne, trois marchés où l'internet mobile est le plus avancé », explique à La Dépêche Cédric Giorgi, responsable marketing et communication.