Par Pascal Lardellier , Université de Bourgogne et Emmanuel Carré , Excelia Les réseaux sociaux sont devenus incontournables dans les campagnes électorales. À la veille d’élections américaines cruciales, on peut se demander quelle est leur influence réelle sur le vote des électeurs. Cette question fait l’objet de débats et d’études scientifiques aux conclusions inattendues. Les campagnes électorales américaines donnent souvent l’occasion d’imaginer sinon d’anticiper les tendances que nous pourrions vivre à notre tour lors d’une prochaine échéance électorale en France. En 2024, la campagne entre Trump et Harris semble largement rythmée par les posts relayés sur « les réseaux sociaux » et en particulier sur Twitter devenu X. Comment analyser ce phénomène à quelques jours du scrutin américain ? Peut-on prédire que cela aura un impact sur le vote ? Depuis la campagne américaine de 2008, date à laquelle ils ont commencé à être fortement sollicités, les « réseaux sociaux »
Quand on est le ministre le plus connecté du gouvernement, on ne se refait pas. Hier matin c'est donc sur son compte Twitter ( @nk_m ) que Nathalie Kociusko-Morizet a annoncé, au sortir de la réunion sur le Grand Emprunt, que celui-ci allait débloquer 4 milliards d'euros pour l'économie numérique. Venue ce jeudi à Montpellier pour conclure la 31e conférence internationale de l'Institut de l'audiovisuel et des communications en Europe (Idate), la secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du développement de l'économie numérique, a détaillé cette enveloppe : "2 milliards d'euros iront aux infrastructures (fibre, satellite...) et 2 milliards d'euros aux usages (e-santé, e-éducation, numérisation)." La ministre a insisté sur les usages insuffisamment pris en compte selon elle. "Je me sens plus en charge de la société numérique que du développement de l'économie numérique." Les 4 milliards seront gérés par une nouvelle Agence