Mike_Shots/Shutterstock Par Caroline Diard , TBS Education et Vincent Meyer , EM Normandie Le contrat de travail donne à l’employeur un pouvoir de direction, incluant le contrôle des tâches effectuées en contrepartie d’une rémunération. Mais peut-on vraiment surveiller les télétravailleurs à leur insu ? La généralisation du télétravail a modifié le lieu d’exercice du travail – en mode nomade, à domicile, en tiers-lieu – et provoqué une imbrication des temps et espaces de vie. La banque états-unienne Wells Fargo a licencié une dizaine de collaborateurs au motif que ses salariés utilisaient un simulateur de mouvement de souris pour contrer le logiciel installé par leur employeur pour contrôler leur activité. Le géant bancaire brésilien Itaú a, quant à lui, tranché la question de la productivité de ses salariés en télétravail de façon radicale avec le licenciement de 1 000 salariés. Ces deux affaires très médiatisées interroge...

Le site internet www.alerteGPS.com propose depuis longtemps aux possesseurs de terminaux portables GPS de télécharger (gratuitement pour la version basique) la liste mensuelle des radars fixes,mais aussi les zones susceptibles d'accueillir des radars mobiles et celles qui sont dangereuses en raison de travaux.
Depuis quelques temps, AlerteGPS s'est investi sur le créneau porteur des avertisseurs communautaires. C'est-à-dire que les automobilistes équipés constituent une communauté d'entraide, chacun pouvant signaler aux autres la présence d'un radar mobile lorsqu'il en croise un en roulant. AlerteGPS revendique "la plus grande communauté live de France" avec quelque 687000 utilisateurs.
On peut accéder à cette communauté de deux façons : soit en téléchargeant gratuitement une application sur son smartphone (l'application Wikango est ainsi disponible pour l'iPhone sur l'AppStore) soit en achetant ceux des boîtiers commercialisés par AlerteGPS et qui sont dotés de la fonction Live. Wikango est gratuit pour iPhone et coûte 24,90 euros pour tous les autres téléphones compatibles à vie (il n'y a pas d'abonnement) ; il faut souscrire un abonnement à 60 et 100 euros pour respectivement une ou deux années si l'on dispose d'un boîtier. Outre la possibilité de communiquer avec les autres membres de la communauté, un abonnement permet aussi de recevoir les mises à jours de radars sans avoir besoin de passer par un ordinateur, directement sur le téléphone ou le boîtier.
Les boîtiers justement ont vu leur gamme couronnée récemment par le Wikango One, dont nous avons pu effectuer le test. Ce boîtier compact dispose d'un écran couleur très lumineux et d'un joystick permettant de naviguer dans ses menus.
Divisé en plusieurs parties, l'écran indique la vitesse du véhicule, le nombre de membres (les Safety Cars) de la communauté (sur l'axe ou autour de son véhicule) et bien sûr s'il y a ou non des radars. Ces derniers sont signalés en amont par une voix ; un pictogramme indique la vitesse limite autorisée et une barre de progression s'agrandit jusqu'au point de rencontre du radar.
Sur le trajet Toulouse-Rodez, qui mixe une autoroute (A68) et une nationale (N88), la précision des informations a été remarquable. Les radars fixes sont très précisément indiqués. Idem pour les zones susceptibles d'accueillir des radars mobiles. L'appareil suggère même s'il s'agit d'un contrôle à la jumelle, avec un radar mobile sur pieds ou embarqué dans une voiture banalisée et même mes nouveaux radars aux feux tricolores.
Si l'on croise un radar ou un danger, il suffit de d'appuyer sur le bouton Live. L'appareil propose alors de choisir entre signaler un danger (accident ou travaux) ou un radar (fixe ou mobile). Un mode simplifié permet de signaler d'un seul clic un radar.
Avec leWikango One, AlerteGPS se hisse en bonne place sur le marché de l'avertisseur légal de radar. Alerte GPS, Coyote, Navirad, Inforad, etc. Autant de sociétés qui répondent à une demande de plus en plus forte des automobilistes. Une demande qui n'est pas près de se tarir ; le gouvernement ayant prévu de multiplier les radars en 2010.
Le Wikango One est commercialisé 159 euros avec 3 mois d'abonnement ou 249 euros avec 12 mois d'abonnement.