Par Kevin Polizzi, Président Unitel Group La récente nomination de Michel Barnier au sein du gouvernement français marque un changement de cap significatif, notamment en ce qui concerne la stratégie numérique de la France et de l’Europe. Fort d'une carrière politique riche, tant au niveau national qu’européen, le nouveau Premier ministre est une figure respectée pour son expertise dans des domaines cruciaux tels que les négociations commerciales et la régulation. Cependant, c'est son influence potentielle sur les questions numériques qui suscite aujourd'hui un espoir particulier. Une expertise européenne au service du numérique Michel Barnier est avant tout un Européen convaincu, qui a joué un rôle clé dans des dossiers d’envergure, notamment comme négociateur en chef du Brexit pour l'Union européenne. Cette expérience le place en position idéale pour aborder les problématiques numériques avec une vision transnationale. Dans un monde de plus en plus interconnecté, où
L' Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) vient de publier les résultats de son observatoire des marchés des communications électroniques pour le 4e trimestre 2010. Un observatoire qui montre, une nouvelle fois, l'engouement des Français pour les outils de communication. Sur le le marche global, le revenu total des opérateurs de communications électroniques a atteint 11,5 milliards d’euros (10,3 milliards d'euros hors revenus annexes) soit une hausse de 1% sur un an. Le dégroupage s'accélère : une ligne sur quatre concernée La France compte 35,2 millions de lignes (40,4 millions d'abonnements téléphoniques). L'Arcep constate que le nombre d'abonnements téléphoniques fixes diminue depuis trois trimestres (-1,7% sur un an au 4e trimestre 2010). Les abonnements à la voix sur large bande (18,9 millions) se substituent de plus en plus aux abonnements classiques en RTC (21,5 millions) dont le recul s'accélère depu