Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
Sur le le marche global, le revenu total des opérateurs de communications électroniques a atteint 11,5 milliards d’euros (10,3 milliards d'euros hors revenus annexes) soit une hausse de 1% sur un an.
Le dégroupage s'accélère : une ligne sur quatre concernée
La France compte 35,2 millions de lignes (40,4 millions d'abonnements téléphoniques). L'Arcep constate que le nombre d'abonnements téléphoniques fixes diminue depuis trois trimestres (-1,7% sur un an au 4e trimestre 2010). Les abonnements à la voix sur large bande (18,9 millions) se substituent de plus en plus aux abonnements classiques en RTC (21,5 millions) dont le recul s'accélère depuis le début de l'année 2010 (environ -2,6 millions en un an contre -2,1 millions en 2009). De plus en plus de clients choisissent en effet de ne pas conserver leur abonnements RTC lors de leur souscription à la VLB, ainsi, le nombre de lignes sur lesquelles deux abonnements téléphoniques coexistent (RTC et VLB) diminue de 500 000 en un an. Le dégroupage concerne plus d'une ligne fixe sur quatre (9,0 millions). A 85% il s'agit de dégroupage total, en forte expansion (7,8 millions et +1,4 million de lignes en un an).
La télé par internet en progression
Le nombre d'abonnements à l'internet en haut et très haut débit s'est accru de 1,5 million en un an et atteint 21,3 millions, explique l'Arcep. 95% des accès internet haut débit se font par ADSL (19,5 millions) et plus de la moitié (54%) de ceux-ci (soit 10,7 millions) sont couplés avec un service de télévision.
Les communications par internet repartent à la hausse
Le volume du trafic au départ des postes fixes, après un ralentissement au trimestre précédent, retrouve une croissance soutenue (29,7 milliards de minutes et +2,6% sur un an) grâce à la reprise de la croissance du volume de minutes IP (+2,1 milliards de minutes en un an au 4e trimestre 2010 contre +1,2 milliard au 3e trimestre 2010).
Le volume de communications en voix sur large bande (depuis une "box") atteint 17,7 milliards de minutes (soit 60% des minutes émises au départ des postes fixes). La proportion de minutes IP atteint 82% pour les communications internationales (62% pour les communications nationales et seulement à 29% pour les communications vers les mobiles).
Ce dernier pourcentage devrait toutefois se relever dans les mois à venir en raison des nouvelles offres Premium des fournisseurs d'accès à internet. Free, SFR, Orange proposent les appels illimités et gratuits de leurs box vers les mobiles tous opérateurs.
Mobile : 64,4 millions de clients
Le nombre de clients des services sur réseaux mobiles en France s’élève à 64,4 millions au quatrième trimestre 2010. Il continue d’augmenter sur un rythme annuel soutenu de 5 à 6% depuis le quatrième trimestre 2008, explique l'Arcep
La grande majorité de l’accroissement trimestriel s’explique par l’augmentation du nombre de forfaits (+8 à 9% depuis quatre années consécutives). En décembre 2010, sept clients sur dix détiennent un forfait mensuel et un abonné sur quatre un forfait lui permettant de maîtriser sa consommation (" forfait bloqué ").
Le revenu des services mobiles (téléphonie et transport de données) s’élève à 5,0 milliards d’euros au quatrième trimestre 2010. Il est toujours en progression (+2,4% en un an au quatrième trimestre), mais la croissance ralentit légèrement depuis deux trimestres. La consommation de minutes (26,7 milliards) n’a jamais été aussi dynamique en deux ans (+4,5% en un an) ; notamment, le trafic à destination du fixe national, qui déclinait depuis cinq ans, augmente ce trimestre de 1,5% en un an.
Le boom de l'internet mobile
Alors que certains experts estiment que 2010 constituent l'an 1 de l'internet mobile, l'Arcep constate que l'engouement pour l'internet mobile et les SMS se confirme. Le revenu lié à l’échange de données (1,2 milliard d’euros) augmente de façon continue d’environ 20% de taux de croissance annuel depuis trois ans. Le nombre d'utilisateurs de services multimédias progresse de 2,3 millions en un trimestre et concerne 44% des clients. Quant aux SMS, chaque client des opérateurs mobiles a envoyé en moyenne 30 SMS par mois de plus qu'au troisième trimestre 2010. 162 SMS émis en moyenne par client et par mois.