Par Alexis Lévrier , Sorbonne Université Grand chantier voulu par Emmanuel Macron, les États généraux de l’information ont mobilisé 22 assemblées citoyennes, 174 auditions, des dizaines de contributions écrites, et ce, pendant 9 mois de travaux. Leurs préconisations ont été remises au président de la République, jeudi 12 septembre. Répondent-elles à « l’urgence démocratique », alors que le journalisme et le droit à l’information sont menacés ? Entretien avec le chercheur Alexis Lévrier. Comment avez-vous reçu les conclusions de ces États généraux de l’information voulus par Emmanuel Macron ? Il s’agit d’une immense déception. Concernant les médias, la seule promesse de campagne du candidat Macron, c’était ces États généraux de l’information (EGI). Ils ont été lancés d’une manière très solennelle, puis de nombreux intervenants de qualité ont participé aux groupes de travail. Le rapport pointe justement une urgence démocratique à protéger et à développer le droit à l’
Le déploiement de la téléphonie 5G se poursuit en France, lentement mais sûrement. Selon le dernier pointage de l’Agence nationale des fréquences (ANFR), qui gère l’ensemble des fréquences radioélectriques en France, 20 611 antennes 5G étaient opérationnelles dont 1 535 en Occitanie. La Haute-Garonne et l’Hérault sont les départements qui comptent le plus grand nombre d’antennes 5G (respectivement 521 et 317) ; la Lozère et l’Ariège en comptent le moins (13 et 23). En janvier, Free Mobile disposait du plus grand nombre d’antennes 5G (1 168) en Occitanie, suivi par Orange (255) et Bouygues (159). SFR en a le moins à date (112) selon l’ANFR. L’installation des antennes ne se fait toutefois pas dans la sérénité : la défiance envers la 5G perdure. Si les recours déposés par Priartem, Robin des toits et Agir pour l’environnement, contre l’Etat pour « excès de pouvoir » dans l’attribution des fréquences 5G ont été rejetés fin décembre par le Conseil d’Etat ; si une majorité de Français se