En matière de cloud et d'intelligence artificielle (IA), la régulation n’est pas un frein : tel est le message que Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, le gendarme français des Télécoms, est allée porter fin juin à Bruxelles devant les parlementaires européens. Alors que la Commission mène une consultation publique sur l’avenir des politiques en matière de cloud et d’IA, le régulateur français des télécoms défend l'idée de doter l’Europe d’un cadre économique pro-investissement, stable et ambitieux, au service de sa souveraineté technologique. Forte de son expérience dans le secteur des télécoms — où la régulation a permis à la France de devenir le premier pays européen en matière d’abonnements très haut débit —, l’Arcep plaide pour une approche transposable aux infrastructures numériques du futur. Car l’enjeu dépasse de loin le simple déploiement de serveurs ou d’algorithmes car il s’agit d’assurer l’autonomie stratégique de l’Union européenne dans un contexte de dépen...
Le déploiement de la téléphonie 5G se poursuit en France, lentement mais sûrement. Selon le dernier pointage de l’Agence nationale des fréquences (ANFR), qui gère l’ensemble des fréquences radioélectriques en France, 20 611 antennes 5G étaient opérationnelles dont 1 535 en Occitanie. La Haute-Garonne et l’Hérault sont les départements qui comptent le plus grand nombre d’antennes 5G (respectivement 521 et 317) ; la Lozère et l’Ariège en comptent le moins (13 et 23). En janvier, Free Mobile disposait du plus grand nombre d’antennes 5G (1 168) en Occitanie, suivi par Orange (255) et Bouygues (159). SFR en a le moins à date (112) selon l’ANFR. L’installation des antennes ne se fait toutefois pas dans la sérénité : la défiance envers la 5G perdure. Si les recours déposés par Priartem, Robin des toits et Agir pour l’environnement, contre l’Etat pour « excès de pouvoir » dans l’attribution des fréquences 5G ont été rejetés fin décembre par le Conseil d’Etat ; si une majorité de Français...