Après un accord de spectre de 17 milliards de dollars, Elon Musk projette de transformer Starlink en opérateur sans fil capable de connecter directement chaque smartphone à sa constellation de satellites. Un bouleversement qui questionne la souveraineté numérique européenne et l’avenir des télécommunications terrestres. Le fantasque milliardaire Elon Musk se lance dans un nouveau projet qui pourrait bouleverser l’écosystème mondial des télécommunications. SpaceX, maison-mère de la constellation de satellites Starlink, a, en effet, acquis cette semaine auprès d’EchoStar des droits de spectre sans fil pour 17 milliards de dollars. Cet accord offre à l’entreprise l’accès aux fréquences AWS-4 et H-block, situées entre 1,9 GHz et 2 GHz. Elon Musk y voit la clé pour faire de Starlink non plus un fournisseur d’accès Internet par satellite, mais un opérateur mondial capable de connecter directement les smartphones. La fin des zones blanches Le projet repose sur une idée radicale : c...
La lutte contre le réchauffement climatique impose à tous les secteurs de repenser leur organisation et particulièrement le secteur des transports, grand émetteur de CO2. Au sein de celui-ci, l’aviation est souvent montrée du doigt et pourtant elle investit massivement pour imaginer un avion plus vert. Les grands constructeurs comme Airbus et Boeing rivalisent pour concevoir des appareils moins énergivores, des carburants plus verts ou des avions électriques. Mais il existe aussi une kyrielle de petites sociétés qui explorent de nouveaux concepts. Parmi elles, la société américaine Regent a réalisé une belle prouesse en faisant voler un prototype d’avion électrique inspiré de la nature : un planeur de mer (seaglider). Le biomimétisme, c’est-à-dire la conception d’un objet industriel qui s’inspire d’animaux ou de végétaux, n’est pas nouveau ; on peut citer le velcro, le TGV japonais Shinkansen ou encore des éoliennes qui tous s’inspirent d’extraordinaires prouesses de la nature. Pour s...