Par Ahmed Azough , Pôle Léonard de Vinci Si, aujourd’hui, nous sommes habitués à surfer sur Internet, partie émergée d’un énorme iceberg de données interconnectées, les évolutions technologiques récentes devraient bientôt nous permettre de nous immerger dans cet océan bouillonnant de big data. L’immersion vise à procurer à l’utilisateur un sentiment de présence en utilisant des technologies de captation et restitution sensorielle : l’utilisateur se sent transporté dans l’environnement digital créé par des technologies numériques, à tel point qu’ il ressent ces objets numériques virtuels comme faisant partie de sa réalité . De leur côté, les systèmes numériques détectent et interprètent de mieux en mieux les comportements et les émotions de leurs interlocuteurs , à tel point que l’humain a l’impression que ce système est conscient de sa présence et interagit volontairement. Les films Matrix et plus récemment Ready Player One reflètent bien cette idée : s’interposer entre
Ce matin, les Français vont remettre à l’heure leur montre, et – si cela ne se fait pas automatiquement – les horloges de leur four, de leur radio-réveil, de leur cafetière programmable ou de leur voiture pour les caler sur l’heure d’hiver à laquelle nous sommes passés cette nuit. Un rituel bisannuel qui se fait de plus en plus tout seul, de façon transparente, incognito, sur nos smartphones et pour certains nos montres connectées. Pour le monde de l’horlogerie, le passage à l’heure d’hiver est aussi l’occasion de pousser ses pions et proposer de changer de montre en même temps qu’on change d’heure. Montre à quartz, mécanique ou automatique d’un côté ; montre intelligente comme l’Apple Watch de l’autre. Le monde horloger se joue à pile ou face. Ou plutôt se jouait jusqu’à ce qu’un trublion propose une nouvelle façon de « voir » le temps en inventant le Mecascape. Inventé par la jeune marque suisse Code41, le Mecascape – contraction de Mechanical Landscape, ou paysage mécanique – n’est