Les jeunes ont un rapport à l'information différent de celui de leurs aînés, mais subissent peut-être davantage la fatigue émotionnelle. Pexels/Hasan Zahra , CC BY-NC-ND Par Arnaud Mercier , Université Paris 2 Panthéon-Assas Beaucoup d’idées simples (quand elles ne sont pas tout bonnement fausses) circulent sur le rapport des adolescents et jeunes adultes à l’information. Ils manqueraient d’appétence pour l’information, seraient frivoles dans leurs centres d’intérêt, délaisseraient la télévision, seraient plus prompts à être bernés par les fake news… Ces idées reçues trahissent une incompréhension des adultes vis-à-vis d’une jeunesse qui n’adoptent pas tous leurs réflexes et usages lorsqu’il s’agit de s’informer. Et un fossé générationnel s’est en effet creusé en la matière qui engendre des incompréhensions et des jugements de valeur hâtifs.Heureusement, de nombreuses données d’enquête permettent de dresser un portrait très différent des jeunes
Ce matin, les Français vont remettre à l’heure leur montre, et – si cela ne se fait pas automatiquement – les horloges de leur four, de leur radio-réveil, de leur cafetière programmable ou de leur voiture pour les caler sur l’heure d’hiver à laquelle nous sommes passés cette nuit. Un rituel bisannuel qui se fait de plus en plus tout seul, de façon transparente, incognito, sur nos smartphones et pour certains nos montres connectées. Pour le monde de l’horlogerie, le passage à l’heure d’hiver est aussi l’occasion de pousser ses pions et proposer de changer de montre en même temps qu’on change d’heure. Montre à quartz, mécanique ou automatique d’un côté ; montre intelligente comme l’Apple Watch de l’autre. Le monde horloger se joue à pile ou face. Ou plutôt se jouait jusqu’à ce qu’un trublion propose une nouvelle façon de « voir » le temps en inventant le Mecascape. Inventé par la jeune marque suisse Code41, le Mecascape – contraction de Mechanical Landscape, ou paysage mécanique – n’est