Ce matin, les Français vont remettre à l’heure leur montre, et – si cela ne se fait pas automatiquement – les horloges de leur four, de leur radio-réveil, de leur cafetière programmable ou de leur voiture pour les caler sur l’heure d’hiver à laquelle nous sommes passés cette nuit. Un rituel bisannuel qui se fait de plus en plus tout seul, de façon transparente, incognito, sur nos smartphones et pour certains nos montres connectées. Pour le monde de l’horlogerie, le passage à l’heure d’hiver est aussi l’occasion de pousser ses pions et proposer de changer de montre en même temps qu’on change d’heure. Montre à quartz, mécanique ou automatique d’un côté ; montre intelligente comme l’Apple Watch de l’autre. Le monde horloger se joue à pile ou face. Ou plutôt se jouait jusqu’à ce qu’un trublion propose une nouvelle façon de « voir » le temps en inventant le Mecascape.
Inventé par la jeune marque suisse Code41, le Mecascape – contraction de Mechanical Landscape, ou paysage mécanique – n’est ni une montre, ni une horloge, ni une montre à gousset, encore moins un bijou mais un superbe objet d’environ 106 par 68 mm qui propose une vraie innovation horlogère. « Entièrement mécanique, le Mecascape propose d’étirer le mouvement et les composants sur un plan horizontal plutôt que d’empiler ces derniers les uns sur les autres, comme c’est traditionnellement le cas dans une montre mécanique. Le Mecascape est donc un paysage horloger qui libère les éléments qui le constituent dans un format inédit permettant de les décomposer, les déployer et ainsi les contempler dans leurs moindres détails », explique la société qui a mis douze ans à concevoir ce projet qui bouscule le monde de l’horlogerie.
Développé en secret
Grâce à ce succès, Claudio D’Amore peut ressortir le projet du Mecascape et y travaille dans le plus grand secret jusqu’en décembre 2021. Les précommandes vont s’ouvrir le 2 novembre pour cet objet luxueux (9 950 francs suisses) qui ouvre un nouveau chapitre de l’histoire de l’horlogerie mondiale.