Par Dominique Boullier , Sciences Po La puissance des plates-formes américaines telles que X, Amazon, Google ou Meta, désormais capables d’imposer leurs diktats aux États, est inédite à l’échelle de l’histoire. Récit d’une conquête fulgurante fondée sur une prédation généralisée. La remise en cause des grands réseaux sociaux atteint aujourd’hui un niveau jamais rencontré, souligné par les appels massifs à quitter X. Elle fait suite à l’expression par leurs leaders, lors la prise de fonctions de Donald Trump, de positions politiques extrémistes. Mais la confusion règne et il est difficile de comprendre les logiques à l’œuvre dans une telle effervescence, où certaines postures se contredisent elles-mêmes (par exemple, interdire TikTok puis l’autoriser). Essayons d’y voir clair autour de mises en perspective. Un enjeu de corruption du pouvoir politique comme point de départ Les grandes firmes de la tech se sont bousculées pour financer la campagne de Trump pu...
C’est une nouvelle étape qui vient d’être franchie cette semaine par Jean-Louis Etienne : le chantier du Polar Pod, ce bateau révolutionnaire imaginé par le médecin-explorateur tarnais, a commencé sur les chantiers navals Piriou en association avec la société 3C Metal, sous la direction de l’Ifremer, maître d’ouvrage. La "cathédrale" de Jean-Louis Etienne « Plusieurs années ont été nécessaires depuis la désignation de l’Ifremer comme responsable de la construction du Polar Pod fin 2016, pour terminer les études d’avant-projet de conception avec le cabinet SHIP-ST et apporter la preuve de la faisabilité technique et opérationnelle aux financeurs étatiques », explique l’équipe du Polar Pod, qui a également développé un programme scientifique sous la conduite du CNRS « pour bien définir le cahier des charges de l’instrumentation à intégrer sur le Polar POD, lancer l’appel d’offres pour le choix du chantier et rechercher un équilibre financier final. » La crise du Covid, ...