Par Eric Braune , INSEEC Grande École En signant un accord de distribution avec Microsoft fin février, la pépite française de l’intelligence artificielle générative, Mistral AI n’imaginait pas être aussi critiquée. Concrètement, l’entreprise française, soutenue notamment par Xavier Niel, Rodolphe Saadé et Eric Schmidt, a décidé d’autoriser la distribution d’un de ses modèles de langage, Mistral Large sur la plate-forme Microsoft Azure . Commentant ce rapprochement, le député allemand, Kai Zenner, s’est dit extrêmement furieux d’un prétendu « double jeu des Français » . La France avait en effet obtenu des concessions importantes lors des débats précédant l’adoption de l’AI act , la loi européenne qui vise à réglementer l’utilisation de l’intelligence artificielle. Les représentants français avaient souligné qu’un texte trop restrictif obligerait les start-up européennes, dont Mistral AI, à coopérer avec des sociétés américaines. Les propos très critiques à l’égard de la stratégie d
La réforme du droit d’auteur, qui crée notamment un « droit voisin » pour les éditeurs de presse, arrive dans sa dernière ligne droite. Après l’adoption du texte devant la commission des Affaires juridiques du Parlement européen, le 20 juin, malgré la vive opposition des géants du net, les fameux GAFA (Google Amazon, Facebook, Apple), c’est au Parlement européen de se prononcer la semaine prochaine en séance plénière. La bataille se poursuit entre éditeurs et GAFA La bataille se poursuit entre les GAFA, qui ne veulent pas être contraints de rémunérer les éditeurs de presse et les créateurs pour leurs productions en ligne, et les éditeurs, qui voient leurs contenus largement utilisés par les géants du net sans contreparties suffisantes. Les organisations européennes EMMA (Association Européenne des Magazines), ENPA , (Association européenne des Editeurs de Journaux), EPC (Conseil des Editeurs européens) et NME (News Media Europe) ont rappelé la pertinence du droit voisin qu