Après un accord de spectre de 17 milliards de dollars, Elon Musk projette de transformer Starlink en opérateur sans fil capable de connecter directement chaque smartphone à sa constellation de satellites. Un bouleversement qui questionne la souveraineté numérique européenne et l’avenir des télécommunications terrestres. Le fantasque milliardaire Elon Musk se lance dans un nouveau projet qui pourrait bouleverser l’écosystème mondial des télécommunications. SpaceX, maison-mère de la constellation de satellites Starlink, a, en effet, acquis cette semaine auprès d’EchoStar des droits de spectre sans fil pour 17 milliards de dollars. Cet accord offre à l’entreprise l’accès aux fréquences AWS-4 et H-block, situées entre 1,9 GHz et 2 GHz. Elon Musk y voit la clé pour faire de Starlink non plus un fournisseur d’accès Internet par satellite, mais un opérateur mondial capable de connecter directement les smartphones. La fin des zones blanches Le projet repose sur une idée radicale : c...
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Démonstration d'un pistolet mitrailleur Sten dans le maquis de Haute-Loire./ Photo ministère des Armées. |
Respecter et transmettre le devoir de mémoire, c'est aussi donner les moyens et déployer les outils qui peuvent y concourir. Ainsi, la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) du ministère des Armées vient de mettre en ligne, sur le site internet Mémoire des hommes, une nouvelle base documentaire offrant un accès facilité aux archives de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.
"Cette base de données recense des dossiers individuels établis par différentes administrations chargées, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, d’identifier, d’homologuer ou de reconnaître les services rendus pour faits de résistance", explique le ministère.
Plus de 600000 dossiers consultables
Les internautes pourront désormais identifier plus facilement des individus ayant servi dans la Résistance, avec la possibilité de croiser les données en interrogeant plusieurs champs documentaires à la fois, parmi les 600 000 dossiers produits par le bureau « Résistance » du service historique de la Défense (SHD), les 15 00 dossiers provenant des services secrets de contre-espionnage et les 70 000 demandes de titres de déportés et internés résistants.Parmi les dossiers inédits, une recherche portant sur les individus nés après 1935 aboutit, par exemple,à vingt-trois noms d’enfants de moins de 10 ans.
Le site Mémoire des hommes, créé en 2003, permet désormais des recherches à travers 3,3 millions de noms et cinq millions d’images. En 2017, 1,8 million de visites sur le site ont été enregistrées.