Dans un contexte marqué par la montée en puissance de l’intelligence artificielle (IA) au sein des entreprises françaises, une étude réalisée par QBE , en collaboration avec Opinium, révèle un paradoxe : si l’IA offre des promesses indéniables d’automatisation et d’innovation, elle s’accompagne également d’une hausse significative des risques cyber. L’étude montre que 66 % des entreprises françaises utilisent déjà l’IA, tandis que 81 % des dirigeants anticipent un impact positif sur leur activité. Parmi les principaux bénéfices attendus figurent l’accélération des opérations (51 %), l’amélioration de la cybersécurité (43 %) et la réduction des coûts (40 %). Cependant, cette adoption ne se fait pas sans appréhensions : 19 % des dirigeants redoutent une intensification des risques cyber, un point qui se vérifie par la montée des menaces. En effet, 86 % des répondants rapportent une augmentation des cyberattaques, avec près de la moitié...
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Démonstration d'un pistolet mitrailleur Sten dans le maquis de Haute-Loire./ Photo ministère des Armées. |
Respecter et transmettre le devoir de mémoire, c'est aussi donner les moyens et déployer les outils qui peuvent y concourir. Ainsi, la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) du ministère des Armées vient de mettre en ligne, sur le site internet Mémoire des hommes, une nouvelle base documentaire offrant un accès facilité aux archives de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.
"Cette base de données recense des dossiers individuels établis par différentes administrations chargées, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, d’identifier, d’homologuer ou de reconnaître les services rendus pour faits de résistance", explique le ministère.
Plus de 600000 dossiers consultables
Les internautes pourront désormais identifier plus facilement des individus ayant servi dans la Résistance, avec la possibilité de croiser les données en interrogeant plusieurs champs documentaires à la fois, parmi les 600 000 dossiers produits par le bureau « Résistance » du service historique de la Défense (SHD), les 15 00 dossiers provenant des services secrets de contre-espionnage et les 70 000 demandes de titres de déportés et internés résistants.Parmi les dossiers inédits, une recherche portant sur les individus nés après 1935 aboutit, par exemple,à vingt-trois noms d’enfants de moins de 10 ans.
Le site Mémoire des hommes, créé en 2003, permet désormais des recherches à travers 3,3 millions de noms et cinq millions d’images. En 2017, 1,8 million de visites sur le site ont été enregistrées.