Dans notre société hyperconnectée, la question de la mort numérique s’impose comme un enjeu majeur. Que deviennent nos données personnelles, nos photos, nos publications sur les réseaux sociaux une fois que nous ne sommes plus là pour les gérer ? Cette problématique, longtemps négligée, fait désormais l’objet d’une attention particulière de la part des législateurs et des géants du web. En France, dès 2014, la CNIL s’était saisie du sujet. Deux ans plus tard, la loi pour une République numérique a posé les premiers jalons d’un cadre légal. Elle reconnaît le droit à la mort numérique et permet aux internautes de définir des directives concernant la conservation et la communication de leurs données personnelles après leur décès. Ces directives peuvent être générales ou particulières, et désigner une personne chargée de leur exécution. Les proches du défunt se voient également reconnaître certains droits. En l’absence de directives, ils peuvent demander la clôture des comptes, leur mise à
La journée de la protection de données s'est déroulée ce jeudi. Inaugurée en 2007 par le conseil de l'Europe, cette journée a pour objectif de rappeler aux internautes l'intérêt de la protection de ses données personnelles sur le web ainsi que le respect de leurs droits fondamentaux sur leur vie numérique. Cette journée fait suite à la convention pour la protection des personnes et du traitement automatisé des données signé le 28 janvier 1981 et adopté par 43 pays. On fête donc le 40ème anniversaire de cette "Convention 108." La Convention 108 reste à ce jour le seul instrument international juridiquement contraignant en matière de protection des données avec une portée universelle, ce qui en fait la Cconvention mondiale sur la protection des données comme la désignent maintenant spécialistes et experts du monde entier", expliquent Alessandra Pierucci, Présidente du Comité de la Convention 108, et Jean-Philippe Walter, Commissaire à la Protection des donné