Par Kevin Polizzi, Président Unitel Group La récente nomination de Michel Barnier au sein du gouvernement français marque un changement de cap significatif, notamment en ce qui concerne la stratégie numérique de la France et de l’Europe. Fort d'une carrière politique riche, tant au niveau national qu’européen, le nouveau Premier ministre est une figure respectée pour son expertise dans des domaines cruciaux tels que les négociations commerciales et la régulation. Cependant, c'est son influence potentielle sur les questions numériques qui suscite aujourd'hui un espoir particulier. Une expertise européenne au service du numérique Michel Barnier est avant tout un Européen convaincu, qui a joué un rôle clé dans des dossiers d’envergure, notamment comme négociateur en chef du Brexit pour l'Union européenne. Cette expérience le place en position idéale pour aborder les problématiques numériques avec une vision transnationale. Dans un monde de plus en plus interconnecté, où
Médiamétrie vient de publier son étude annuelle "Année Internet 2017". Une mine de données qui permettent de mieux cerner le comportement des Français. Fin 2017, on comptait en France près de 52 millions d’internautes chaque mois (83% de la population) et 42,2 millions au quotidien. En 10 ans, la population internaute a progressé de 40%. 92% des foyers ont au moins un écran L'an passé, 92% des foyers en France sont équipés d’au moins un écran internet : smartphone, tablette ou ordinateur. Et s’il reste encore 17% de non connectés, Internet est devenue une activité quotidienne pour une large majorité : 2/3 des Français se connectent tous les jours et le temps passé sur la toile est d’1h28 par jour et par personne avec des disparités entre les individus. Les CSP+ et les 25-49 ans tirent la consommation vers le haut avec respectivement 2h15 et 2h12 de surf quotidien. De plus, il existe de vrais aficionados du web puisque les 15% des Français les plus consommateurs co