Par Dominique Boullier , Sciences Po La puissance des plates-formes américaines telles que X, Amazon, Google ou Meta, désormais capables d’imposer leurs diktats aux États, est inédite à l’échelle de l’histoire. Récit d’une conquête fulgurante fondée sur une prédation généralisée. La remise en cause des grands réseaux sociaux atteint aujourd’hui un niveau jamais rencontré, souligné par les appels massifs à quitter X. Elle fait suite à l’expression par leurs leaders, lors la prise de fonctions de Donald Trump, de positions politiques extrémistes. Mais la confusion règne et il est difficile de comprendre les logiques à l’œuvre dans une telle effervescence, où certaines postures se contredisent elles-mêmes (par exemple, interdire TikTok puis l’autoriser). Essayons d’y voir clair autour de mises en perspective. Un enjeu de corruption du pouvoir politique comme point de départ Les grandes firmes de la tech se sont bousculées pour financer la campagne de Trump pu...
Les innovations de demain ne sont pas l’apanage des grands groupes numériques de la Silicon Valley. Elles peuvent être aussi le fait de petites start-up. La France en sait quelque chose, qui, depuis le lancement de la French Tech, connaît un développement fulgurant. Non seulement les start-up de la French Tech ont dépassé la barre symbolique des 10 milliards d’euros de fonds levés en 2021, mais leur notoriété ne cesse de grandir. Comme les années précédentes, la délégation française pour le Consumer electronic show (CES) de Las Vegas, l’un des plus grands salons de l’électronique grand public qui doit se dérouler du 5 au 8 janvier sera l’une des plus importantes. Business France, qui gère la délégation tricolore, prévoit d’emmener « plus de 150 représentants » au CES. Toutefois le salon enregistre des défections en raison de l’épidémie de Covid-19, mais il reste pour l’heure maintenu. 23 pépites de la région Comment l’an passé, l’Occitanie va être dignement représentée avec 2...