Par Patrick Dufour chez Stordata L’exploitation des données froides, à des fins d’analyse, de conception de nouveaux services, de compréhension des évolutions de marché et des habitudes de consommation a des allures d’arlésienne. Entre les difficultés de localisation et d’accès aux données archivées et le coût potentiel des infrastructures dédiées aux projets IA, les données froides continuent surtout de dormir profondément. Pourtant, avec la puissance de ses algorithmes, l’IA change vraiment la donne. Plus pertinente, plus performante, la technologie représente un potentiel d’extraction de valeur jamais atteint jusque-là. Le moment de réveiller son patrimoine informationnel est peut-être arrivé. Une mémoire de l’entreprise en dormance Les organisations conservent et archivent la donnée pour des raisons principalement réglementaires. Variables selon la nature des documents et les textes applicables, les durées de rétention imposées ont vocation à permettre tout contrôle utile, sur de n...
Par Frans Imbert-vier, CEO d' UBCOM , spécialisé dans la cybersécurité pour les entreprises En novembre 2023, Élisabeth Borne, alors Premier ministre, avait imposé aux ministres et à leurs cabinets d'utiliser Olvid pour leurs communications officielles, afin de se protéger des failles de sécurité des applications grand public. En ce début d'année, Gabriel Attal a succédé à Élisabeth Borne et a décidé de revenir sur l'obligation d'utiliser Olvid, application de messagerie instantanée française qui se veut la plus sécurisée du monde. Après l’initiative Borne pour la mise en place d’une solution de communication chiffrée imposé au sein du gouvernement, on aurait pu s’attendre à voir nommer un Secrétaire d’État au Numérique, voir espérer un Ministère du Numérique, ambition qui aurait été aligné avec la fraicheur du Premier Ministre. Hélas, on revient en arrière, avec la note Borne désavouée et toujours pas de Secrétaire d’État au numérique ni même une mention dans le di...