Par Christine Dugoin-Clément , IAE Paris – Sorbonne Business School Vladimir Poutine annonçant le retour de la Crimée à l’Ukraine et sa propre démission, ou Volodymyr Zelensky déclarant la reddition intégrale de son pays : ces vidéos totalement fabriquées, et d’autres du même type, ont été visionnées pour certaines des millions de fois sur les réseaux sociaux. Si la Russie a, dans ce domaine comme sur le terrain militaire, lancé les hostilités dès 2014, l’Ukraine a désormais appris à employer ces méthodes – et d’autres outils de la guerre informationelle –, dont l’objectif est toujours de semer la confusion au sein de l’opinion publique du pays ennemi. Depuis son invasion massive de l’Ukraine, la Russie a lancé de nombreuses attaques informationnelles visant aussi bien différentes sphères de la société ukrainienne que des pays soutenant Kiev – à travers des opérations comme Döppelganger ou Portal Kombat – ainsi que des pays africains, moyen-orientaux ou asiatiques où Moscou a c
C'est actuellement le site internet le plus en vogue dans le monde et, comme d'autres, les Toulousains ont succombé à Facebook . Ce site de réseau social fondé en 2004 aux États-Unis, est celui qui a le vent en poupe dans la Ville Rose comme dans la région. Ainsi, selon Google, pour la région Midi-Pyrénées et sur les douze derniers mois, les recherches concernant Facebook ont augmenté de… 2 550 % ! Le terme « Facebook » se retrouve ainsi en 7e position des mots les plus recherchés derrière Toulouse, Youtube, jeux, Pages jaunes, Orange et météo. Un vrai raz-de-marée donc qui se traduit très concrètement par la multiplication des groupes thématiques concernant Toulouse. Actuellement, on en compte plus de 500 qui rassemblent une poignée d'adhérents ou plusieurs milliers de fans selon leur intitulé… et leur sérieux. Car beaucoup de ces groupes permettent de cerner de bien réelles préoccupations exprimées par les citoyens. Ce qu'ont bien compris les élus locaux dont plusieur