Analyse de Kaspersky Le nombre de deepfake publiés en ligne explose de 900 % par an, selon le Forum économique mondial ( WEF ). De nombreuses actualités liées à des deepfakes ont fait les gros titres, faisant état de récits de vengeance, de harcèlement, d’arnaques à la crypto-monnaie, etc. Aujourd'hui, les chercheurs de Kaspersky mettent en lumière les trois principaux schémas de recours aux deepfakes, face auxquels nous nous devons tous d’être vigilants. L'utilisation de réseaux de neurones artificiels et du deep learning (d'où est tiré le terme "deep fake") a permis à des internautes du monde entier d’exploiter des images, des vidéos et des sources audio pour créer des vidéos réalistes d'une personne dont le visage ou le corps ont été numériquement modifié, afin de lui faire faire ou dire des choses qui n’ont pas réellement été dites ou faites. Ces vidéos et ces images détournées sont fréquemment utilisées à des fins malveillantes pour propager de fausses i
Par André Spicer, professeur en comportement organisationnel à la Cass Business School (City University of London) : Vous vous souvenez des bipeurs ? Ces appareils étaient utilisés largement avant l'arrivée massive des téléphones portables et des SMS. Si vous aviez un bipeur, vous pouviez recevoir des messages simples, mais vous ne pouviez pas répondre. Un des rares endroits où on peut encore en trouver aujourd’hui sont les hôpitaux. Le Service National de Santé au Royaume-Uni (National Health Service) en utilise plus de 130 000. Cela représente environ 10 % du nombre total de bipeurs présents dans le monde. Une récente enquête menée au sein des hôpitaux américains a révélé que malgré la disponibilité de nombreuses solutions de rechange, les bipeurs demeurent le moyen de communication le plus couramment utilisée par les médecins américains. La fin du bipeur dans les hôpitaux britanniques ? Néanmoins, les jours du bipeur dans les hôpitaux britanniques pourraient être compté