Par Dominique Boullier , Sciences Po La puissance des plates-formes américaines telles que X, Amazon, Google ou Meta, désormais capables d’imposer leurs diktats aux États, est inédite à l’échelle de l’histoire. Récit d’une conquête fulgurante fondée sur une prédation généralisée. La remise en cause des grands réseaux sociaux atteint aujourd’hui un niveau jamais rencontré, souligné par les appels massifs à quitter X. Elle fait suite à l’expression par leurs leaders, lors la prise de fonctions de Donald Trump, de positions politiques extrémistes. Mais la confusion règne et il est difficile de comprendre les logiques à l’œuvre dans une telle effervescence, où certaines postures se contredisent elles-mêmes (par exemple, interdire TikTok puis l’autoriser). Essayons d’y voir clair autour de mises en perspective. Un enjeu de corruption du pouvoir politique comme point de départ Les grandes firmes de la tech se sont bousculées pour financer la campagne de Trump pu...
C'est presque une rencontre improbable : Twitter et l'AFP. Car les deux sociétés ont souvent été opposées par le passé. La rapidité de réaction de Twitter et de la Twittosphère d'un côté ; la rigueur et la vérification forcément plus longue de l'Agence France Presse, l'une des trois agences de dépêches mondiale. Cette dichotomie a souvent donné lieu aux critiques de l'AFP, par exemple lors du procès de DSK aux Etats-Unis, ou lors de Fukushima. Et ce sont d'ailleurs certains journalistes de l'AFP qui ont bousculé leur propre maison pour se mettre au diapason des nouveaux usages. En lançant ce mardi 31 mars 2015 Tweetfoot, l'AFP et Twitter amorcent une nouvelle ère qui s'annonce passionnante et préfigure ce que peut être la meilleure façon de s'informer. "Développée par l’AFP pour ses clients, AFP#TweetFoot permet de suivre les principales ligues de football européennes sur Twitter en accédant aux informations les plus pertinentes...