Les cybercriminels agissent en bandes très organisées, et surtout très modulables. Dan Asaki, Unsplash , CC BY Par Jean-Yves Marion , Université de Lorraine Europol vient d’ annoncer le démantèlement d’un groupe de rançongiciels en Ukraine . Dans leur forme la plus basique, ces cyberattaques bloquent les systèmes informatiques et exfiltrent les données de la victime, promettant de les restituer contre rançon. Ainsi, en août 2022, une cyberattaque attribuée au rançongiciel LockBit a paralysé le centre hospitalier sud-francilien en exfiltrant 11 Gigaoctets de données de patients et d’employés. L’hôpital a dû fonctionner en « mode dégradé » pendant plusieurs mois, avec les dossiers médicaux inaccessibles et des appareils de soin inutilisables. En juillet 2023, c’est le port de Nagoya, l’un des plus importants du Japon, qui a été obligé de s’arrêter pendant deux jours à cause d’un rançongiciel. De l’exfiltration des données à leur revente sur des marc
C'est presque une rencontre improbable : Twitter et l'AFP. Car les deux sociétés ont souvent été opposées par le passé. La rapidité de réaction de Twitter et de la Twittosphère d'un côté ; la rigueur et la vérification forcément plus longue de l'Agence France Presse, l'une des trois agences de dépêches mondiale. Cette dichotomie a souvent donné lieu aux critiques de l'AFP, par exemple lors du procès de DSK aux Etats-Unis, ou lors de Fukushima. Et ce sont d'ailleurs certains journalistes de l'AFP qui ont bousculé leur propre maison pour se mettre au diapason des nouveaux usages. En lançant ce mardi 31 mars 2015 Tweetfoot, l'AFP et Twitter amorcent une nouvelle ère qui s'annonce passionnante et préfigure ce que peut être la meilleure façon de s'informer. "Développée par l’AFP pour ses clients, AFP#TweetFoot permet de suivre les principales ligues de football européennes sur Twitter en accédant aux informations les plus pertinentes