Dans notre société hyperconnectée, la question de la mort numérique s’impose comme un enjeu majeur. Que deviennent nos données personnelles, nos photos, nos publications sur les réseaux sociaux une fois que nous ne sommes plus là pour les gérer ? Cette problématique, longtemps négligée, fait désormais l’objet d’une attention particulière de la part des législateurs et des géants du web. En France, dès 2014, la CNIL s’était saisie du sujet. Deux ans plus tard, la loi pour une République numérique a posé les premiers jalons d’un cadre légal. Elle reconnaît le droit à la mort numérique et permet aux internautes de définir des directives concernant la conservation et la communication de leurs données personnelles après leur décès. Ces directives peuvent être générales ou particulières, et désigner une personne chargée de leur exécution. Les proches du défunt se voient également reconnaître certains droits. En l’absence de directives, ils peuvent demander la clôture des comptes, leur mise à
Telegrafik , start-up toulousaine spécialisée dans l’intelligence artificielle et le Big Data, annonce une levée de fonds de plus d’un million d’euros. L’objectif est de permettre à l’entreprise d’accélérer la commercialisation de sa solution de téléassistance enrichie, OTONO-ME, dédiée aux personnes âgées vivant seules à leur domicile. Telegrafik est accompagnée par des fonds d’investissement attentifs à l’impact sociétal, Citizen Capital, Aviva Impact Investing France (géré par le Comptoir de l’Innovation), la coopérative de financement Initiatives pour une Economie Solidaire, ainsi que par le réseau des Business Angels des Grandes Écoles, le family office Financière de Blacailloux, des Business Angels et BPI France Financement. « Jusqu’à présent, la protection des personnes âgées à domicile se limitait à des systèmes de bouton d’appel d’urgence ou médaillon. Il était nécessaire de leur proposer de nouveaux types de dispositifs leur apportant plus de sécurité et davantage de