Par Pascal Lardellier , Université de Bourgogne et Emmanuel Carré , Excelia Les réseaux sociaux sont devenus incontournables dans les campagnes électorales. À la veille d’élections américaines cruciales, on peut se demander quelle est leur influence réelle sur le vote des électeurs. Cette question fait l’objet de débats et d’études scientifiques aux conclusions inattendues. Les campagnes électorales américaines donnent souvent l’occasion d’imaginer sinon d’anticiper les tendances que nous pourrions vivre à notre tour lors d’une prochaine échéance électorale en France. En 2024, la campagne entre Trump et Harris semble largement rythmée par les posts relayés sur « les réseaux sociaux » et en particulier sur Twitter devenu X. Comment analyser ce phénomène à quelques jours du scrutin américain ? Peut-on prédire que cela aura un impact sur le vote ? Depuis la campagne américaine de 2008, date à laquelle ils ont commencé à être fortement sollicités, les « réseaux sociaux »
Dans un contexte marqué par la multiplication des infox, notamment lors de l’incendie de Notre-Dame de Paris et des attentats survenus au Sri Lanka, l’institut BVA se penche ce mois-ci sur le rapport des Français aux fake news. Les Français privilégient la télévision et Internet pour s’informer sur l’actualité 80% des Français déclarent privilégier la télévision pour s’informer sur l’actualité. Elle devance notamment Internet (64%), la radio (48%) et la presse papier (30%). A propos de la confiance qu’ils accordent aux différentes sources d’information pour diffuser de l’information sur Internet, les Français placent en tête leur entourage (79%) et les médias traditionnels (75%). Les réseaux sociaux se placent en bas du classement (12%). Une large majorité des Français ont déjà été confrontés aux fake news Près des 3/4 des Français pensent avoir déjà été confrontés aux fake news (73%, stable) dont 23% qui déclarent avoir déjà été induits en erreur par ces informations (+5 pt