Par Laurence Corroy , Université de Lorraine Si les adolescentes et adolescents se retrouvent confrontés de plus en plus précocement à de la pornographie en ligne, il leur est très difficile d’aborder le sujet avec des adultes. Retour sur une enquête de terrain alors que les éditeurs de sites sont sommés d’instaurer un contrôle d’âge pour l’accès à ces contenus sensibles. Dès que l’on parle des adolescents et de leurs relations au numérique, les débats se polarisent, sans qu’il y ait nécessairement le réflexe de recueillir leur témoignage. En recherche, il est pourtant extrêmement important de leur donner la parole, ce qui permet de mieux mesurer leur capacité d’analyse et de distance vis-à-vis des messages médiatiques. Dans le cadre de l’étude Sexteens , menée en Grand Est, nous avons rencontré plus d’une soixantaine d’adolescents pour évoquer avec eux les représentations de la sexualité et de l’amour dans les séries pour ados qu’ils regardent. Ces séries on...
Faire sa déclaration de revenus par internet peut vous exposer, comme toute activité en ligne, à la malveillance de cybercriminels. Tel est l'avertissement de Proofpoint, spécialiste de la sécurité informatique.
Recrudescence des campagnes de malware et de phishing
«Les experts Proofpoint ont en effet observé une recrudescence des campagnes de malware et de phishing (hameçonnage) élaborées pour dérober les données fiscales des particuliers. Une augmentation du nombre de RAT (Remote Access Tool, outil de contrôle à distance), est observée depuis 2018. NetWire, un RAT multiplateforme, a été particulièrement utilisé dans certaines cyberattaques via des pièces jointes et des emails contenant des fichiers Microsoft Office piégés», indique la société.Les cybercriminels adoptent également des techniques d'ingénierie sociale, c'est-à-dire qu'ils se font passer pour le service impots.gouv.fr. De tels agissements s'observent aussi aux États-Unis ou en Nouvelle-Zélande.
«En finalisant leurs déclarations de revenus cette année, il est essentiel que les particuliers traitent avec prudence les appels téléphoniques non sollicités, les emails, les sms ou messages diffusés via les réseaux sociaux. Leur déclaration doit se faire directement auprès des organismes fiscaux par des voies fiables», explique Kevin Epstein, vice-président de l'exploitation des menaces chez Proofpoint.
Proofpoint délivre trois conseils avant de remplir sa télédéclaration :
- avoir à l'esprit que le service des impôts ne demande jamais aux particuliers de partager leurs informations personnelles par email, par sms ou via les réseaux sociaux ;
- les particuliers doivent être prudents à la réception d'un email qui prétend venir des impôts (ne pas cliquer sur des liens ou ouvrir des pièces jointes. Le suivi de la déclaration se fait auprès du bureau local des impôts en utilisant les coordonnées fournies sur le site officiel) ;
- enfin, si quelqu'un appelle en prétendant appartenir au bureau des impôts, ne fournissez aucune information, raccrochez rapidement.