En matière de cloud et d'intelligence artificielle (IA), la régulation n’est pas un frein : tel est le message que Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, le gendarme français des Télécoms, est allée porter fin juin à Bruxelles devant les parlementaires européens. Alors que la Commission mène une consultation publique sur l’avenir des politiques en matière de cloud et d’IA, le régulateur français des télécoms défend l'idée de doter l’Europe d’un cadre économique pro-investissement, stable et ambitieux, au service de sa souveraineté technologique. Forte de son expérience dans le secteur des télécoms — où la régulation a permis à la France de devenir le premier pays européen en matière d’abonnements très haut débit —, l’Arcep plaide pour une approche transposable aux infrastructures numériques du futur. Car l’enjeu dépasse de loin le simple déploiement de serveurs ou d’algorithmes car il s’agit d’assurer l’autonomie stratégique de l’Union européenne dans un contexte de dépen...
Ceci n'est pas un deepfake , mais bien une main avec un sixième doigt… robotique. Yoichi Miyawaki Laboratory , Fourni par l'auteur Par Ganesh Gowrishankar , Université de Montpellier Avez-vous repéré ce qui distingue cette main de celles que vous voyez habituellement ? Comptez donc le nombre de doigts… La main porte un « sixième doigt artificiel » robotique que nous avons développé avec notre collaborateur , le professeur Yoichi Miyawaki de l’Université d’électro-communication de Tokyo au Japon. Les utilisateurs peuvent contrôler ce sixième doigt indépendamment de leurs autres doigts. En effet, nous pouvons isoler, avec un algorithme, la partie de l’activité musculaire de l’avant-bras qui ne contribue pas aux mouvements de nos doigts habituels, et utiliser ce signal pour contrôler le doigt robotique. Il est de plus équipé d’un capteur « haptique » (qui désigne le sens du toucher) : celui-ci sent ce que senti...