Nos données personnelles sont partout sur internet, et peuvent être utilisées à très mauvais escient. Дмитрий Хрусталев-Григорьев , Unsplash , CC BY Par Antoine Boutet , INSA Lyon – Université de Lyon Nos données personnelles circulent sur Internet : nom, adresses, coordonnées bancaires ou de sécurité sociale, localisation en temps réel… et les affaires qui y sont liées se font une place pérenne dans le débat public, du scandale Facebook-Cambridge Analytica au vol de données à la Croix-Rouge , en passant par les récents blocages d’hôpitaux par des rançongiciels (ou ransomware ) et l’ interdiction de l’application TikTok pour les fonctionnaires de plusieurs pays . Mais si l’on sait de plus en plus que nos données personnelles sont « précieuses » et offrent des possibilités sans précédent en matière de commercialisation et d’innovation, il est parfois difficile de saisir ou d’expliquer pourquoi il faudrait les protéger. Quels sont les risques
La bataille entre les géants du web, et notamment Google, et les éditeurs de presse sur la rémunération des articles de ces derniers, vient de prendre une nouvelle tournure : une alliance forte entre Français et Allemands à l’heure où les plateformes tentent de diviser le front uni des éditeurs. Assurer la juste rémunération des éditeurs Les éditeurs français et allemands viennent, en effet, de créer une nouvelle société de gestion collective pour assurer conjointement la négociation, la perception et la répartition du droit voisin crée par la directive sur le droit d’auteur. Il y a un an, la France était le premier pays à transposer cette directive européenne de 2019 sur le droit d’auteur avec la loi du 24 juillet 2019 qui accorde aux éditeurs un droit spécifique pour la reprise de leurs publications par les plateformes numériques. «L’enjeu de ce nouveau droit est d’assurer une rémunération de la part des plateformes pour leur utilisation des publications de presse, afin que la valeu