Par Christine Dugoin-Clément , IAE Paris – Sorbonne Business School Vladimir Poutine annonçant le retour de la Crimée à l’Ukraine et sa propre démission, ou Volodymyr Zelensky déclarant la reddition intégrale de son pays : ces vidéos totalement fabriquées, et d’autres du même type, ont été visionnées pour certaines des millions de fois sur les réseaux sociaux. Si la Russie a, dans ce domaine comme sur le terrain militaire, lancé les hostilités dès 2014, l’Ukraine a désormais appris à employer ces méthodes – et d’autres outils de la guerre informationelle –, dont l’objectif est toujours de semer la confusion au sein de l’opinion publique du pays ennemi. Depuis son invasion massive de l’Ukraine, la Russie a lancé de nombreuses attaques informationnelles visant aussi bien différentes sphères de la société ukrainienne que des pays soutenant Kiev – à travers des opérations comme Döppelganger ou Portal Kombat – ainsi que des pays africains, moyen-orientaux ou asiatiques où Moscou a c
Depuis l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn annoncée très tôt sur le site de micro-blogging Twitter, ce dernier a joué un rôle capital pour suivre heure par heure, via le hashtag #DSK , le développement de l'affaire. Ainsi, les journalistes français présents à New York ont pu rendre compte en direct sur Twitter des débats de l'audience du tribunal américain au moment où celui-ci se prononçait sur la libération sous caution de Dominique Strauss-Kahn. La plupart des chaînes de télé et les radios ont cité Twitter comme l'une des sources de leurs informations même s'il eut été plus juste de considérer Twitter comme un outil utilisé par leurs propres journalistes. Tous ? Non, Laurence Haïm, correspondante de Canal+ et de I>télé, s'est vue interdire d'utiliser Twitter pour réserver ses informations en exclusivité pour son employeur. Une décision surprenante puisque tous les journalistes français utilisaient Twitter... Mais le comble du ridicule a été attei