L’appareil photo n’est pas mort, il a changé de forme. Longtemps compagnon de voyage ou de moments familiaux, le boîtier numérique classique s’est effacé sans bruit devant un rival inattendu : le téléphone portable. En une décennie, les usages se sont inversés et selon les dernières données de Photutorial, plus de 92 % des photographies prises en 2025 le sont avec un smartphone, contre à peine 7 % pour les appareils dédiés. Autrefois emblème de la maîtrise technique, l’appareil photo grand public n’est plus que l’ombre de lui-même et les ventes s’effondrent. Mais la photographie, elle, reste. C’est dans ce paysage transformé que s’inscrit l’ouvrage " Smart Photos " de Jo Bradford, publié aux éditions Eyrolles. Photographe de formation, militante de l’image populaire, l’autrice britannique entend répondre à un besoin clair : redonner du sens et de la méthode à ce geste devenu universel — prendre une photo avec son téléphone. La photographe entend expliquer ...
C 'est une guerre de tranchée qui va vraisemblablement s'achever dans les jours à venir. Chacun de leur côté les deux constructeurs d'électronique japonais, Sony et Toshiba, réfléchissaient, en effet, au remplaçant de nos DVD actuels : des disques de plus grosse capacité capables d'afficher des vidéos en haute définition. Faute de s'être entendus pour lancer un format commun en 2005, Toshiba, allié à Nec, promouvait le HD-DVD et Sony, soutenu par Matsushita (Panasonic) et Sharp, son disque Blu Ray. Deux formats pour faire la même chose donc, deux formats bien évidemment incompatibles entre eux. Depuis trois ans, les deux géants nippons ont déployé tous leurs talents pour séduire les studios de cinéma et les constructeurs de lecteurs. Au centre, le consommateur compte péniblement les points, se remémorant une précédente guerre des formats : celle de la cassette vidéo qui avait vu le triomphe du VHS sur la Bétamax, pourtant de meilleure qualité. Ce lundi, le ralliem...