Par Dominique Boullier , Sciences Po La puissance des plates-formes américaines telles que X, Amazon, Google ou Meta, désormais capables d’imposer leurs diktats aux États, est inédite à l’échelle de l’histoire. Récit d’une conquête fulgurante fondée sur une prédation généralisée. La remise en cause des grands réseaux sociaux atteint aujourd’hui un niveau jamais rencontré, souligné par les appels massifs à quitter X. Elle fait suite à l’expression par leurs leaders, lors la prise de fonctions de Donald Trump, de positions politiques extrémistes. Mais la confusion règne et il est difficile de comprendre les logiques à l’œuvre dans une telle effervescence, où certaines postures se contredisent elles-mêmes (par exemple, interdire TikTok puis l’autoriser). Essayons d’y voir clair autour de mises en perspective. Un enjeu de corruption du pouvoir politique comme point de départ Les grandes firmes de la tech se sont bousculées pour financer la campagne de Trump pu...
Par Julien Clouet, Fondateur de LittleBIG Connection Pendant très longtemps, intégrer un grand groupe était l'objectif des jeunes diplômés, avec en ligne de mire des opportunités d'évolution, une belle carte de visite pour se revendre, la sécurité de l´emploi, ou autres avantages. Aujourd'hui, ces mêmes groupes ne font plus rêver la génération des 25-30 ans, que l'on nomme « millenials ». Ces jeunes ultra connectés, élevés à l'économie collaborative et qui n´ont pas peur des challenges et du changement. Leurs priorités se sont déplacées. Aux perspectives d'évolution de carrière, ils préfèrent l'agilité. Aux salaires attractifs, ils privilégient l´intérêt pour les projets. En effet, selon une étude récente (Etude réalisée par YouGov pour Monster sur la vie professionnelle des millenials dont la France – Mars 2017) : 26% des employés de cette génération affirment avoir accepté un salaire moins élevé que ce qu´ils attendaient. Ils sont bien souvent ...