Les cybercriminels agissent en bandes très organisées, et surtout très modulables. Dan Asaki, Unsplash , CC BY Par Jean-Yves Marion , Université de Lorraine Europol vient d’ annoncer le démantèlement d’un groupe de rançongiciels en Ukraine . Dans leur forme la plus basique, ces cyberattaques bloquent les systèmes informatiques et exfiltrent les données de la victime, promettant de les restituer contre rançon. Ainsi, en août 2022, une cyberattaque attribuée au rançongiciel LockBit a paralysé le centre hospitalier sud-francilien en exfiltrant 11 Gigaoctets de données de patients et d’employés. L’hôpital a dû fonctionner en « mode dégradé » pendant plusieurs mois, avec les dossiers médicaux inaccessibles et des appareils de soin inutilisables. En juillet 2023, c’est le port de Nagoya, l’un des plus importants du Japon, qui a été obligé de s’arrêter pendant deux jours à cause d’un rançongiciel. De l’exfiltration des données à leur revente sur des marc
"De l’adresse email au numéro de téléphone privé, en passant par le lieu de travail et la date de naissance, la quantité d’informations personnelles qui circulent en ligne est conséquente, et alarmante. Les Européens ont perdu la trace de leurs données personnelles et n’ont aucune idée du chemin que celles-ci peuvent emprunter", explique l'éditeur d'antivirus Kaspersky qui vient de mener une étude sur les données personnelle des Européens. Peu de conscience de la valeur des données personnelles, ni des mesures de sécurité élémentaires 64 % des personnes interrogées reconnaissent ne pas vraiment savoir où sont stockées leurs données personnelles sur le Web. 39 % des parents interrogés ne savent pas quelles informations personnelles leurs propres enfants s’amusent à partager en ligne. 20 % des consommateurs – soit une 1 personnes sur 5 – ne protègent pas leur connexion Wi-Fi avec un mot de passe. 31 % reconnaissent ne « jamais avoir mis à jour les options d