Par Ahmed Azough , Pôle Léonard de Vinci Si, aujourd’hui, nous sommes habitués à surfer sur Internet, partie émergée d’un énorme iceberg de données interconnectées, les évolutions technologiques récentes devraient bientôt nous permettre de nous immerger dans cet océan bouillonnant de big data. L’immersion vise à procurer à l’utilisateur un sentiment de présence en utilisant des technologies de captation et restitution sensorielle : l’utilisateur se sent transporté dans l’environnement digital créé par des technologies numériques, à tel point qu’ il ressent ces objets numériques virtuels comme faisant partie de sa réalité . De leur côté, les systèmes numériques détectent et interprètent de mieux en mieux les comportements et les émotions de leurs interlocuteurs , à tel point que l’humain a l’impression que ce système est conscient de sa présence et interagit volontairement. Les films Matrix et plus récemment Ready Player One reflètent bien cette idée : s’interposer entre
A l'occasion de l'entrée en vigueur du RGPD, le règlement général européen sur la protecton des données personnelles, notre sondage BVA-La Dépêche sur "Les Français et les données personnelles" avait souligné un fait nouveau : l'attente des internautes d'outils et de services alternatifs à ceux proposés par les géants du web. Des outils qui recueilleraient moins de données et pisteraient moins leurs utilisateurs que ceux développés par Google, Amazon, Facebook, Appel ou Microsoft (GAFAM). Les Français favorables à des alternatives "Les Français sont majoritairement enclins à utiliser des services alternatifs à ceux délivrés par les GAFAM tels que des navigateurs Internet non traditionnels (autre qu’Internet Explorer ou Chrome) (71%) ou des moteurs de recherches autres que Google (70%)", explique Blandine Tardieu, directrice d'études chez BVA. C'est essentiellement dans le domaine des moteurs de recherches que les alternatives sont l