Par Olivier Guyottot , INSEEC Grande École Selon un certain nombre d’enquêtes, l’épidémie mondiale de Covid-19, associée à l’usage des réseaux sociaux, aurait joué un rôle clé dans la diffusion de la culture complotiste. Désormais, cette dernière n’est plus strictement minoritaire. En 2023, 51 % des électeurs de Marine Le Pen et 50 % de ceux de Jean-Luc Mélenchon déclaraient croire aux théories du complot. Aux États-Unis, 55 % des citoyens adhèrent à ces théories. Le Covid-19 a donné lieu à une multiplication des thèses complotistes en France et partout dans le monde. On peut citer par exemple celle affirmant que le virus a été volontairement élaboré en laboratoire ou celle imputant le développement de la pandémie au déploiement de la 5G . Les thèses complotistes (ou conspirationnistes) ne sont pas nouvelles et de nombreux chercheurs ont mis en lumière, en particulier depuis les années 2000, les modes de structuration , l...
A l'occasion de l'entrée en vigueur du RGPD, le règlement général européen sur la protecton des données personnelles, notre sondage BVA-La Dépêche sur "Les Français et les données personnelles" avait souligné un fait nouveau : l'attente des internautes d'outils et de services alternatifs à ceux proposés par les géants du web. Des outils qui recueilleraient moins de données et pisteraient moins leurs utilisateurs que ceux développés par Google, Amazon, Facebook, Appel ou Microsoft (GAFAM). Les Français favorables à des alternatives "Les Français sont majoritairement enclins à utiliser des services alternatifs à ceux délivrés par les GAFAM tels que des navigateurs Internet non traditionnels (autre qu’Internet Explorer ou Chrome) (71%) ou des moteurs de recherches autres que Google (70%)", explique Blandine Tardieu, directrice d'études chez BVA. C'est essentiellement dans le domaine des moteurs de recherches que les alternatives sont l...