Par Christine Dugoin-Clément , IAE Paris – Sorbonne Business School Vladimir Poutine annonçant le retour de la Crimée à l’Ukraine et sa propre démission, ou Volodymyr Zelensky déclarant la reddition intégrale de son pays : ces vidéos totalement fabriquées, et d’autres du même type, ont été visionnées pour certaines des millions de fois sur les réseaux sociaux. Si la Russie a, dans ce domaine comme sur le terrain militaire, lancé les hostilités dès 2014, l’Ukraine a désormais appris à employer ces méthodes – et d’autres outils de la guerre informationelle –, dont l’objectif est toujours de semer la confusion au sein de l’opinion publique du pays ennemi. Depuis son invasion massive de l’Ukraine, la Russie a lancé de nombreuses attaques informationnelles visant aussi bien différentes sphères de la société ukrainienne que des pays soutenant Kiev – à travers des opérations comme Döppelganger ou Portal Kombat – ainsi que des pays africains, moyen-orientaux ou asiatiques où Moscou a c
A l'occasion de l'entrée en vigueur du RGPD, le règlement général européen sur la protecton des données personnelles, notre sondage BVA-La Dépêche sur "Les Français et les données personnelles" avait souligné un fait nouveau : l'attente des internautes d'outils et de services alternatifs à ceux proposés par les géants du web. Des outils qui recueilleraient moins de données et pisteraient moins leurs utilisateurs que ceux développés par Google, Amazon, Facebook, Appel ou Microsoft (GAFAM). Les Français favorables à des alternatives "Les Français sont majoritairement enclins à utiliser des services alternatifs à ceux délivrés par les GAFAM tels que des navigateurs Internet non traditionnels (autre qu’Internet Explorer ou Chrome) (71%) ou des moteurs de recherches autres que Google (70%)", explique Blandine Tardieu, directrice d'études chez BVA. C'est essentiellement dans le domaine des moteurs de recherches que les alternatives sont l