Par Dominique Boullier , Sciences Po La puissance des plates-formes américaines telles que X, Amazon, Google ou Meta, désormais capables d’imposer leurs diktats aux États, est inédite à l’échelle de l’histoire. Récit d’une conquête fulgurante fondée sur une prédation généralisée. La remise en cause des grands réseaux sociaux atteint aujourd’hui un niveau jamais rencontré, souligné par les appels massifs à quitter X. Elle fait suite à l’expression par leurs leaders, lors la prise de fonctions de Donald Trump, de positions politiques extrémistes. Mais la confusion règne et il est difficile de comprendre les logiques à l’œuvre dans une telle effervescence, où certaines postures se contredisent elles-mêmes (par exemple, interdire TikTok puis l’autoriser). Essayons d’y voir clair autour de mises en perspective. Un enjeu de corruption du pouvoir politique comme point de départ Les grandes firmes de la tech se sont bousculées pour financer la campagne de Trump pu...
Il y a 40 ans, le 25 avril 1974, le Portugal se libérait de la dictature au cours de la révolution des œillets ; révolution pacifique qui amena le pays vers la démocratie. Quatre décennies plus tard, que reste-t-il de la révolution des œillets ? Ses idéaux ont-ils été trahis ? Quelle est la situation du Portugal aujourd’hui alors que le pays est frappé durement par la crise économique et financière depuis 2008 ? Pour répondre à ces questions, la rédaction de La Dépêche du Midi vous propose gratuitement sa nouvelle édition multimédia pour tablettes numériques (iPad et appareils Android) « Il y a 40 ans : la révolution des œillets. » Notre reporter Pierre Challier est allé à Porto et à Lisbonne, entre autres, pour rencontrer des Portugais qui ont été les témoins et les acteurs directs des événements comme le colonel Vasco Lourenço, l’un des artisans de la révolution. Entre souvenir et espoir, nous revenons avec de nombreuses photos, des vidéos et des infographies sur cet évé...