Par Patrick Dufour chez Stordata L’exploitation des données froides, à des fins d’analyse, de conception de nouveaux services, de compréhension des évolutions de marché et des habitudes de consommation a des allures d’arlésienne. Entre les difficultés de localisation et d’accès aux données archivées et le coût potentiel des infrastructures dédiées aux projets IA, les données froides continuent surtout de dormir profondément. Pourtant, avec la puissance de ses algorithmes, l’IA change vraiment la donne. Plus pertinente, plus performante, la technologie représente un potentiel d’extraction de valeur jamais atteint jusque-là. Le moment de réveiller son patrimoine informationnel est peut-être arrivé. Une mémoire de l’entreprise en dormance Les organisations conservent et archivent la donnée pour des raisons principalement réglementaires. Variables selon la nature des documents et les textes applicables, les durées de rétention imposées ont vocation à permettre tout contrôle utile, sur de n...
Par Sami Yangui , INSA Toulouse et Charles Dossal , INSA Toulouse Chaque année, des centaines de milliers de personnes partent de chez elles et quittent leur pays à la recherche d’une vie meilleure ou pour fuir des violences. Beaucoup sont blessées ou tuées durant leur trajet. Beaucoup d’autres disparaissent sans que leurs proches ne sachent si elles sont vivantes ou mortes, ni ce qui leur est arrivé. Selon le projet Migrants disparus de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), on a ainsi perdu la trace de 45 000 migrants dans le monde depuis 2014, dont 24 000 en Méditerranée. En 2020, Le Groupe INSA (Institut national des sciences appliquées) a été approchée par l’équipe forensique transrégionale du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui avait pour but d’améliorer le processus d’identification des migrants décédés dans la zone euro-méditerranéenne. Ici, on dénombre beaucoup de noyades – 16 000 depuis 2014 . À notre connaissance, ce...