Par Thomas Mannierre, Directeur EMEA Sud de BeyondTrust L’IA a fait entrer les braquages dans une nouvelle dimension. Plus besoin d’une cagoule noire désormais. En améliorant les attaques d'ingénierie sociale modernes, l’IA a donné naissance à un autre type de menaces : les deepfakes. Bienvenue dans ce qui pourrait être un épisode de Black Mirror ! Le faux CFO de Hong Kong En début d’année, une entreprise à Hong Kong s’est vue escroquée de 25,6 millions de dollars par un hacker utilisant l’IA et la technologie deepfake pour usurper l’identité d’un directeur financier. Si l'on en croit les rapports d’enquête, l'attaque a simulé un environnement de vidéoconférence complet et utilisé une fausse identité d'un important directeur financier de Hong Kong et d'autres participants à la réunion. La victime ciblée du département financier s'est d'abord méfiée d'un e-mail de phishing prétendant provenir du directeur financier. Cependant, la victime a rejoint une con
Google et Apple ont officiellement annoncé leur intention de cesser d'utiliser les Captchas pour tous leurs utilisateurs d'ici la fin de l'année, d’après Cybersecurity Insiders. Une décision qui était prévue depuis deux ans. "Les captchas (acronyme de l'anglais "Completely Automated Public Turing test to tell Computers and Humans Apart"), sont une combinaison de caractères alphanumériques utilisés par les serveurs pour différencier les humains des robots en ligne", rappelle Eset France ."Ces captchas demandent généralement aux utilisateurs de résoudre des énigmes en sélectionnant les images correctes dans une série de boîtes disposées sous différentes formes." "Avec les progrès rapides de l'intelligence artificielle, des études récentes sur la sécurité ont montré que les robots sont devenus très sophistiqués et peuvent désormais résoudre les captchas en 20 secondes à peine, ce qui compromet l'efficacité de la technologie captch