L’intelligence artificielle touche de plus en plus de domaines de la vie économique et sociale. Son entrée dans le secteur de la santé a déjà bouleversé les pratiques, notamment dans la recherche médicale ou le diagnostic de pathologies, où elle apparaît comme un outil utile et parfois déterminant. Un outil qui pourrait révolutionner la santé dans les pays du Sud. C’est la conviction de la Fondation Pierre Fabre, propriétaire des laboratoires Pierre Fabre, qui organise, jeudi 28 septembre à Lavaur, dans le Tarn, la septième édition de la Conférence annuelle de l’Observatoire de la e-Santé dans les Pays du Sud (ODESS, créé en 2016) autour de l’IA. Avec une conférence intitulée « Améliorer l’accès à la santé dans les pays du Sud : quel rôle pour l’IA ? », la Fondation a convié des experts pour répondre aux questions que soulève le déploiement de l’intelligence artificielle. L’IA peut-elle accélérer le renforcement des systèmes de santé dans les pays du Sud ? Ou, au contraire, le déploiem
Bertrand Monthubert est président d’Occitanie Data et conseiller régional d’Occitanie, ancien président de l’université Toulouse III Paul-Sabatier. A la veille du débat à l'Assemblée nationale sur l'application de traçage StopCovid, il apporte son éclairage sur les enjeux et ses propositions. Ce mardi l’Assemblée nationale débat et vote sur la future application de traçage des malades StopCovid. Comprenez-vous la vivacité du débat et les inquiétudes qu’elle a suscitées ? Bertrand Monthubert - Je le comprends parfaitement parce que cela vient étayer ce qu’on dit depuis deux ans qui était le constat suivant : on ne bénéficie pas d’un réel cadre de confiance pour le développement des usages des données. Et cela est un véritable handicap parce que cela conduit à faire des choses parfois négative – et on a vu dans le monde un certain nombre de scandales comme Cambridge Analytica – et à l’inverse pour ceux qui essaient d’agir de manière responsable, il leur manque une forme de