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L’IA menace-t-elle l’apprentissage des langues ?

Les téléphones permettent de communiquer avec des personnes qui ne parlent pas notre langue et dont nous ne parlons pas la langue. Maxx-Studio / Shutterstock Par  Pascual Pérez-Paredes , Universidad de Murcia Est-il encore utile d’apprendre des langues étrangères quand on dispose de smartphones équipés de traducteurs automatiques ? Si cette hypothèse inquiète, il semblerait que l’intelligence artificielle ouvre aussi de nouvelles pistes pour s’initier à différentes langues. En 2024, la société Open AI , spécialisée dans l’intelligence artificielle, a présenté GPT4-o, un nouveau grand modèle de langage capable de « raisonner » et d’interagir avec du texte, des images et des sons. Dans l’une des vidéos diffusées après ce lancement, on voit deux personnes sur leur téléphone portable qui demandent à GPT4-o de les écouter et de traduire leurs échanges de l’anglais à l’espagnol ou de l’espagnol à l’anglais, de sorte que

La vidéoconférence en plein boom aiguise l’appétit des cyberpirates

zoom


Depuis le début du confinement le 17 mars dernier, de nombreuses entreprises ont suivi les recommandations du gouvernement et mis en télétravail le maximum de leurs salariés en fonction des possibilités.

Facilité par la loi depuis 2016, le télétravail a donc connu avec le confinement une spectaculaire explosion de son usage, notamment la vidéoconférence, ce qui n’est pas sans risques concernant la sécurité informatique.

Les cyberpirates sont à l’affût pour essayer de capter des données auprès de salariés qui auraient mal sécurisé leur ordinateur chez eux ou en profitant de failles de sécurité dans les nouveaux outils utilisés par les télétravailleurs. Ainsi le service de vidéoconférence Zoom, qui a multiplié par dix le nombre de ses membres, a été ciblé par des hackers : les comptes de plus de 530 000 utilisateurs sont à vendre sur le "dark web". Les données proposées contiennent non seulement les e-mails et mots de passe, mais aussi les adresses URL de réunion personnelle et les codes d’administration…

"L’augmentation soudaine du nombre d’employés, d’étudiants, d’enseignants et de nombreux autres professionnels travaillant à domicile entraîne une hausse considérable de la demande de vidéoconférences, d’outils de collaboration en ligne et de systèmes de messagerie instantanée. Cela ne dispense pas de comprendre la sécurité intégrée et la nécessité de contrôler le déroulement de la vidéoconférence en utilisant les fonctionnalités disponibles", rappelle Benoît Grunemwald, expert en cybersécurité chez Eset France, qui donne quelques conseils pour des vidéoconférences plus sereines.

Des conseils pratiques

Premier conseil, contrôlez l’accès à vos réunions. "La plupart des plateformes de vidéoconférence permettent la création de groupes d’utilisateurs ou la possibilité de restreindre l’accès par domaine internet, de sorte que seuls les utilisateurs disposant d’une adresse électronique de votre entreprise puissent se joindre à l’appel. Sinon, n’autorisez que les participants qui sont invités en ajoutant leur adresse électronique à l’invitation lors de la programmation de l’appel", conseille Benoît Grunemwald.

Second point, attention à l’échange de fichiers durant une vidéoconférence. "Assurez-vous que le trafic est chiffré. Si des transferts de fichiers sont nécessaires, envisagez de limiter les types de fichiers qui peuvent être envoyés. Vous devriez par exemple interdire le transfert de fichiers exécutables (tels que les fichiers .exe)." Dans le même ordre d’idée, il faut "limiter la possibilité de partage d’écran à l’hôte ou à une personne sélectionnée par l’hôte. Cela permet d’éviter que quelqu’un ne partage le contenu par erreur. Lors du partage d’écran, ne partagez que l’application nécessaire, et non l’ensemble du bureau. Même une icône ou le nom d’un fichier sur un bureau peut révéler des informations sensibles sur l’entreprise." Enfin, en préalable à l’utilisation de tout service, il faut vérifier la politique de confidentialité du service que l’on utilise. "Lors du télétravail il est primordial de rappeler aux salariés, ou toutes personnes utilisant le numérique, que La protection des données personnelles et d’entreprise doit être considérée à long terme", estime Benoît Grunemwald.

Deskeo, premier opérateur de bureaux flexibles en France, a voulu savoir comment les Français réagiront après le confinement et s’ils étaient disposés à faire plus ou moins de télétravail. La réponse est oui puisque 62 % d’entre eux souhaitent faire plus de télétravail après le confinement.

Les raisons principales sont d’abord l’envie de gagner du temps dans les transports (38 %), puis pouvoir travailler au calme (27 %) et s’organiser plus librement (19 %).

Près d’1 Français sur 2 (45 %) redoute en revanche que son employeur s’y oppose par culture du présentéisme (43 %) ou manque de confiance (17 %). Autant dire que pour les services des ressources humaines, s’ouvrir au télétravail est une réelle opportunité pour les entreprises… et s’y opposer une vraie menace !

Enfin, selon Deskeo, pour pouvoir davantage télétravailler, 79 % des sondés sont même prêts à sacrifier leur bureau attitré pour plus de home office.

Seul défaut du télétravail : 43 % des Français regrettent l’émulation collective du bureau.

Cybersécurité : une formation gratuite aux bons gestes
Plus qu’une sensibilisation aux bons réflexes, seule une formation personnalisée permet de réduire significativement l’exposition de l’entreprise au risque cyber. Capitalisant sur une formation déployée avec succès chez Bureau Veritas, Groupama ou encore Webhelp Payment Services, Woonoz a confié à Inquest l’actualisation du contenu au contexte de confinement pour un parcours parfaitement adapté aux besoins des équipes et des employeurs. Cette proposition est un complément efficace aux ressources mises à disposition sur le portail cybermalveillance.gouv.fr et le contenu de la formation est bien sûr conforme aux recommandations publiques.
Le parcours en ligne, d’une durée moyenne de 45 minutes, est accessible gratuitement pour les entreprises, collectivités, services de l’État et associations sur simple demande via le formulaire en ligne : www.woonoz.com/solidarite-cybersecurite/

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