Par Laurence Corroy , Université de Lorraine Si les adolescentes et adolescents se retrouvent confrontés de plus en plus précocement à de la pornographie en ligne, il leur est très difficile d’aborder le sujet avec des adultes. Retour sur une enquête de terrain alors que les éditeurs de sites sont sommés d’instaurer un contrôle d’âge pour l’accès à ces contenus sensibles. Dès que l’on parle des adolescents et de leurs relations au numérique, les débats se polarisent, sans qu’il y ait nécessairement le réflexe de recueillir leur témoignage. En recherche, il est pourtant extrêmement important de leur donner la parole, ce qui permet de mieux mesurer leur capacité d’analyse et de distance vis-à-vis des messages médiatiques. Dans le cadre de l’étude Sexteens , menée en Grand Est, nous avons rencontré plus d’une soixantaine d’adolescents pour évoquer avec eux les représentations de la sexualité et de l’amour dans les séries pour ados qu’ils regardent. Ces séries on...

Chassée par les DVD ou cantonnée au mieux à une petite étagère dans les vidéoclubs depuis déjà quatre ans, la cassette a vu sa mort programmée par les studios hollywoodiens qui ont décidé d’arrêter de commercialiser leurs films sur ce support fin 2006.
Restait un atout à la cassette VHS: l’enregistrement des programmes télé chez soi. Las, l’apparition des lecteurs-enregistreurs de DVD et, surtout, ceux dotés d’un disque dur, ont sonné le glas de la cassette VHS, encombrante et offrant une piètre qualité à l’heure de la TNT et des écrans plats. Aujourd’hui, difficile de trouver un magnétoscope dans les rayons hi-fi des hypermarchés. Tout est fait pour franchir le pas. Entre l’appareil qui combine VHS et DVD, celui qui grave et celui qui peut enregistrer sur disque dur, le choix est vaste et complexe.
Outre une capacité d’enregistrement colossale (jusqu’à 700h) l’enregistreur à disque dur (personal video recorder [PVR] en anglais) présente de nombreux avantages: plus besoin de support vierge, enregistrements et effacements illimités, gravage sur DVD des enregistrements à conserver, etc. Mieux, beaucoup de ces PVR affichent à l’écran un guide des programmes télé et presque tous permettent le «time shifting» (on peut s’absenter un instant, revenir et reprendre là où on l’avait laissé le programme, enregistré en mémoire tampon).
Aux États-Unis, les PVR ont depuis longtemps le vente en poupe et ont fait frémir les chaînes de télé: en 1998, TiVo permettait de zapper… les écrans de pub! Les networks ont fait annuler en justice cette possibilité, mais le succès des PVR, qui permettent de consommer autrement la télé, s’est poursuivi. Aujourd’hui, il se vend 19 millions de PVR dans le monde. La France en compte 1,5 million dont 250000 inclus dans les décodeurs satellites ou ADSL.
Bataille de format
Comme il y a 30 ans pour le VHS et le Betamax, l’industrie électronique se déchire sur le format qui succédera au DVD. D’un côté le Blu-Ray soutenu par Sony, Apple, Philips, Samsung, Thomson, etc. et les studios Disney, MGM. De l’autre le HD-DVD mis en avant par Toshiba, Microsoft, Nec et les studios Warner, Paramount. Au centre, le consommateur qui ne sait que choisir. Mieux vaut donc attendre.