En matière de cloud et d'intelligence artificielle (IA), la régulation n’est pas un frein : tel est le message que Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, le gendarme français des Télécoms, est allée porter fin juin à Bruxelles devant les parlementaires européens. Alors que la Commission mène une consultation publique sur l’avenir des politiques en matière de cloud et d’IA, le régulateur français des télécoms défend l'idée de doter l’Europe d’un cadre économique pro-investissement, stable et ambitieux, au service de sa souveraineté technologique. Forte de son expérience dans le secteur des télécoms — où la régulation a permis à la France de devenir le premier pays européen en matière d’abonnements très haut débit —, l’Arcep plaide pour une approche transposable aux infrastructures numériques du futur. Car l’enjeu dépasse de loin le simple déploiement de serveurs ou d’algorithmes car il s’agit d’assurer l’autonomie stratégique de l’Union européenne dans un contexte de dépen...
Pour ses 20 ans d'existence, SFR, le n°2 français de la téléphonie mobile s'offre non pas un lifting mais une vraie mutation. Objectif : être le premier opérateur alternatif en Europe et titiller le grand rival Orange en France. La stratégie du groupe a été présentée ce lundi après-midi à la fondation Cartier à Paris par Franck Esser. Le PDG, qui a par ailleurs dévoilé le nouveau logo de SFR - un carré rouge modernisé ayant demandé 6 mois de cogitation - a expliqué comment SFR allait désormais évoluer sur l'internet haut débit, sur la téléphonie mobile, sur la téléphonie fixe et sur la télévision haute définition ; pour le grand public et pour les entreprises. "SFR devient un opérateur nouvelle génération, un opérateur global", a martelé le PDG. Le nouvel SFR découle en fait de l'achat du 2e fournisseur d'accès à internet (FAI) français, Neuf-Cégétel, fort de quelque 3 millions d'abonnés. L'absorption de Neuf-Cégétel, qui s'est faite en un temp...