Par Dominique Boullier , Sciences Po La puissance des plates-formes américaines telles que X, Amazon, Google ou Meta, désormais capables d’imposer leurs diktats aux États, est inédite à l’échelle de l’histoire. Récit d’une conquête fulgurante fondée sur une prédation généralisée. La remise en cause des grands réseaux sociaux atteint aujourd’hui un niveau jamais rencontré, souligné par les appels massifs à quitter X. Elle fait suite à l’expression par leurs leaders, lors la prise de fonctions de Donald Trump, de positions politiques extrémistes. Mais la confusion règne et il est difficile de comprendre les logiques à l’œuvre dans une telle effervescence, où certaines postures se contredisent elles-mêmes (par exemple, interdire TikTok puis l’autoriser). Essayons d’y voir clair autour de mises en perspective. Un enjeu de corruption du pouvoir politique comme point de départ Les grandes firmes de la tech se sont bousculées pour financer la campagne de Trump pu...

La rumeur a longtemps circulé sur internet mais cette fois, c'est sûr : Google va bien lancer ce mardi 2 septembre dans plus de 100 pays dont la France son navigateur internet (en version bêta), baptisé Chrome. L'information a été confirmée sur le blog des développeurs de Google de façon très orginale puisqu'il s'agit d'une BD de 38 pages, dévoilée dès lundi par le dessinateur McCloud.
« L'interface du navigateur est simple, dépouillée (...) Comme la page d'accueil classique de Google, Google Chrome est propre et rapide (...) Sous le capot, nous avons réalisé les fondations d'un moteur capable de bien mieux gérer la complexité des applications web d'aujourd'hui. Nous avons amélioré la vitesse et le temps de réponse. Nous avons également développé un moteur JavaSript plus puissant, V8, pour gérer la prochaine génération d'applications web », ont déclaré deux ingénieurs de Google sur le blog du moteur de recherche.
Google Chrome est un navigateur internet Open Source basé sur le WebKit d’Apple comme le navigateur Safari. Surtout, il apparaît comme un sérieux concurrent du navigateur de Microsoft, Internet explorer, mais aussi de Firefox, le navigateur de la fondation Mozilla.
En venant bousculer le marché des navigateurs internet, Google poursuit une stratégie d'intégration complète : de multiples services (email, partage de photos, recherches web, lecteur RSS, groupes de discussions, plans...) accessibles sur un navigateur multiplateformes (Google Chrome) qui devrait bien sûr équiper Google Androïd, le système d'exploitation que construit Google pour les téléphones portables et qui s'annonce comme un redoutable concurrent face à l'iPhone d'Apple ou aux smartphones Microsoft Windows Mobile...