Par Kevin Polizzi, Président Unitel Group La récente nomination de Michel Barnier au sein du gouvernement français marque un changement de cap significatif, notamment en ce qui concerne la stratégie numérique de la France et de l’Europe. Fort d'une carrière politique riche, tant au niveau national qu’européen, le nouveau Premier ministre est une figure respectée pour son expertise dans des domaines cruciaux tels que les négociations commerciales et la régulation. Cependant, c'est son influence potentielle sur les questions numériques qui suscite aujourd'hui un espoir particulier. Une expertise européenne au service du numérique Michel Barnier est avant tout un Européen convaincu, qui a joué un rôle clé dans des dossiers d’envergure, notamment comme négociateur en chef du Brexit pour l'Union européenne. Cette expérience le place en position idéale pour aborder les problématiques numériques avec une vision transnationale. Dans un monde de plus en plus interconnecté, où
Pas une révolution mais une évolution. Telle est l’analyse partagée par les acteurs du monde informatique sur Windows Vista, le nouveau système d’exploitation que Microsoft lance en grande pompe aujourd’hui. On est loin, en effet, de la révolution constituée par la commercialisation, il y a presque six ans, de Windows XP, utilisé par 87 % des PC selon le cabinet OneStat. L’actuel système avait inauguré de réelles fonctions multimédia et une stabilité attendue depuis le premier Windows créé en 1985. Malgré cela, Microsoft mise beaucoup sur son nouveau bébé qui a coûté à la firme de Bill Gates rien moins que 6 milliards de dollars et cinq années de développement impliquant 2000 personnes. C’est que pour Microsoft, les logiciels Windows représentent environ 30 % de son chiffre d’affaires (13 milliards de dollars) et les deux tiers de son bénéfice d’exploitation (10 milliards). Un enjeu crucial donc pour l’entreprise de Redmond, mais aussi pour toute l’industrie informatique qui espère un