Les téléphones permettent de communiquer avec des personnes qui ne parlent pas notre langue et dont nous ne parlons pas la langue. Maxx-Studio / Shutterstock Par Pascual Pérez-Paredes , Universidad de Murcia Est-il encore utile d’apprendre des langues étrangères quand on dispose de smartphones équipés de traducteurs automatiques ? Si cette hypothèse inquiète, il semblerait que l’intelligence artificielle ouvre aussi de nouvelles pistes pour s’initier à différentes langues. En 2024, la société Open AI , spécialisée dans l’intelligence artificielle, a présenté GPT4-o, un nouveau grand modèle de langage capable de « raisonner » et d’interagir avec du texte, des images et des sons. Dans l’une des vidéos diffusées après ce lancement, on voit deux personnes sur leur téléphone portable qui demandent à GPT4-o de les écouter et de traduire leurs échanges de l’anglais à l’espagnol ou de l’espagnol à l’anglais, de sorte que
Emporter en vacances non pas le best-seller du moment mais plusieurs ouvrages sans se surcharger ; aller en cours avec non pas plusieurs manuels qui alourdissent le cartable mais en avoir un seul qui les remplace tous. Beaucoup en ont rêvé et Sony l'a fait.
Le constructeur nippon va lancer le 23 octobre en France, en partenariat avec la Fnac et Hachette, son «Reader» ; un livre électronique de 260 g de la taille d'un livre de poche. Doté d'un écran de 15cm, il permet de stocker 160 ouvrages (parmi un choix de 2000 en téléchargement sur fnac.com). Certes, Sony n'a pas la paternité des e-books. À la fin des années 90, la société française Cytale proposait déjà le Cybook. Mais cette tablette électronique cumulait les inconvénients : lourde, peu autonome, avec un format de fichier fermé, un mode de commercialisation des e-livres perfectible et, surtout, un prix prohibitif. Ce fut un échec. Le concept du livre électronique attendait en fait la bonne technologie pour décoller : l'encre électronique, aujourd'hui parfaitement au point. Il s'agit de pigments blancs et noirs enfermés dans de minuscules capsules excitées électriquement. Les avantages : proposer des tablettes très économes en énergie (autonomie de lecture de 7000 pages) et avec une qualité d'affichage très proche de celle du papier imprimé. Dès lors les e-books sont revenus sur le devant de la scène, proposés notamment par des journaux ou des opérateurs télécoms. Amazon, la grande librairie sur internet, a lancé le sien, baptisé «Kindle», mais il n'est pas encore arrivé en Europe. Sony, la Fnac et Hachette prennent donc les devants avec le «Reader» qui sera vendu 299€. Les livres numérisés seront 15 à 20% moins chers que leur version papier.