Les téléphones permettent de communiquer avec des personnes qui ne parlent pas notre langue et dont nous ne parlons pas la langue. Maxx-Studio / Shutterstock Par Pascual Pérez-Paredes , Universidad de Murcia Est-il encore utile d’apprendre des langues étrangères quand on dispose de smartphones équipés de traducteurs automatiques ? Si cette hypothèse inquiète, il semblerait que l’intelligence artificielle ouvre aussi de nouvelles pistes pour s’initier à différentes langues. En 2024, la société Open AI , spécialisée dans l’intelligence artificielle, a présenté GPT4-o, un nouveau grand modèle de langage capable de « raisonner » et d’interagir avec du texte, des images et des sons. Dans l’une des vidéos diffusées après ce lancement, on voit deux personnes sur leur téléphone portable qui demandent à GPT4-o de les écouter et de traduire leurs échanges de l’anglais à l’espagnol ou de l’espagnol à l’anglais, de sorte que
À l'heure où les taxes écologiques, « pique-nique » et autres bonus-malus exaspèrent les consommateurs, deux grandes entreprises viennent de s'engager dans des actions résolument marquées du sceau du développement durable. Air France et la SNCF partagent, en effet, un même objectif : zéro papier pour leurs titres de transport.
Pour la compagnie aérienne française, la dématérialisation du billet est déjà une réalité et les passagers ont désormais pris l'habitude de se passer de billet, devenu électronique. Reste la carte d'embarquement. Elle aussi va connaître sa révolution si l'expérimentation menée depuis le 4 septembre sur la liaison Paris-Amsterdam est concluante.
Le téléphone, sésame pour embarquer
En effet, Air France teste sur ses 15 vols quotidiens une première mondiale : la carte d'embarquement électronique sur téléphone mobile. Après inscription sur le site internet mobile.airfrance.com, le passager peut recevoir sur téléphone portable sa carte d'embarquement dotée d'un code barres sécurisé, sous forme de SMS ou de MMS, ou d'e-mail pour les smartphones. « Cette carte d'embarquement zéro papier reprend toutes les données d'une carte d'accès à bord traditionnelle », explique la compagnie. Le code barres est lu lors de l'enregistrement des bagages, puis au poste de sûreté, à la porte d'embarquement et à l'entrée dans l'avion. Si le téléphone ne fonctionne pas ou est à court de batterie, le client peut bien sûr faire imprimer sa carte.
La SNCF a opté pour sa part, non pas pour le billet sur le téléphone mobile - même si elle y réfléchit depuis 2006 avec l'expérience Ticketless sur Thalys - mais pour un billet électronique contenu… dans une clé USB sécurisée. Cette dernière, qui incorpore sur un côté la photo de l'usager, est compatible avec la technologie sans contact NFC (Near Field Communication) déployée sur les réseaux de la SNCF et ceux de la RATP. Testé cet été par des employés de la SNCF, le dispositif va être expérimenté auprès du grand public d'ici la fin de l'année dans dix régions.
Concrètement, le voyageur branche la clé USB sur son ordinateur et se connecte au site web de la SNCF pour acheter son voyage. Le billet électronique est alors enregistré sur la clé. On retire cette dernière de l'ordinateur et on n'aura plus qu'à la présenter aux portillons de contrôle, sans contact, ou aux contrôleurs équipés de PDA. Les cartes d'abonnement Navigo de la RATP ou Pastel de Tisséo à Toulouse fonctionnent selon le même principe. De plus, l'extension du système à d'autres moyens de transports (TER…) peut être envisagée.