Face à la hausse des usurpations de numéros, l’Arcep adopte une série de mesures techniques et contractuelles pour renforcer l’authentification des appels, sécuriser la numérotation et protéger les abonnés, avec une entrée en vigueur progressive à partir du 1er janvier 2026. L’Arcep, le gendarme des télécoms, entend muscler la protection des abonnés face aux usurpations de numéros de téléphone. En effet, malgré la généralisation du mécanisme d’authentification du numéro d’appelant, la plateforme "J’alerte l’Arcep" a déjà enregistré près de 18 000 signalements depuis janvier dernier, révélant la persistance de techniques de fraude capables d’exploiter les failles résiduelles du dispositif. Le régulateur renforce d’abord la gestion des appels internationaux comprenant un numéro mobile français non authentifié. Durant la phase transitoire, ces appels – légitimes ou non – resteront indissociables. L’Arcep impose donc leur passage en appel masqué dès le 1ᵉʳ janvier 2026, afin de p...
L'Association française des correspondants à la protection des données à caractère personnel (AFCDP), qui regroupe plus de 6000 professionnels de la conformité au RGPD et à la Loi Informatique & Libertés (dont les Délégués à la Protection des Données ou DPO), appuie l'avis de la Cnil rendu hier sur l'application de traçage des malades du Covid-19, actuellement en développement et qui sera soumise au débat à l'Assemblée nationale mardi.
"Même si la constitution par l’État d’un fichier centralisé peut toujours soulever des inquiétudes légitimes, l’AFCDP note avec satisfaction que l’application StopCovid devrait être encadrée par un certain nombre de garanties, comme les DPO le préconisent dans leurs organismes respectifs. Ainsi l’usage de l’application ne pourrait reposer que sur une démarche volontaire des personnes, sans impact possible en cas de refus. Elle ne devrait traiter que des données « pseudonymisées » avec des mesures protectrices contre les risques de ré-identification", explique l'AFCDP.
