L’appareil photo n’est pas mort, il a changé de forme. Longtemps compagnon de voyage ou de moments familiaux, le boîtier numérique classique s’est effacé sans bruit devant un rival inattendu : le téléphone portable. En une décennie, les usages se sont inversés et selon les dernières données de Photutorial, plus de 92 % des photographies prises en 2025 le sont avec un smartphone, contre à peine 7 % pour les appareils dédiés. Autrefois emblème de la maîtrise technique, l’appareil photo grand public n’est plus que l’ombre de lui-même et les ventes s’effondrent. Mais la photographie, elle, reste. C’est dans ce paysage transformé que s’inscrit l’ouvrage " Smart Photos " de Jo Bradford, publié aux éditions Eyrolles. Photographe de formation, militante de l’image populaire, l’autrice britannique entend répondre à un besoin clair : redonner du sens et de la méthode à ce geste devenu universel — prendre une photo avec son téléphone. La photographe entend expliquer ...
L'Association française des correspondants à la protection des données à caractère personnel (AFCDP), qui regroupe plus de 6000 professionnels de la conformité au RGPD et à la Loi Informatique & Libertés (dont les Délégués à la Protection des Données ou DPO), appuie l'avis de la Cnil rendu hier sur l'application de traçage des malades du Covid-19, actuellement en développement et qui sera soumise au débat à l'Assemblée nationale mardi.
"Même si la constitution par l’État d’un fichier centralisé peut toujours soulever des inquiétudes légitimes, l’AFCDP note avec satisfaction que l’application StopCovid devrait être encadrée par un certain nombre de garanties, comme les DPO le préconisent dans leurs organismes respectifs. Ainsi l’usage de l’application ne pourrait reposer que sur une démarche volontaire des personnes, sans impact possible en cas de refus. Elle ne devrait traiter que des données « pseudonymisées » avec des mesures protectrices contre les risques de ré-identification", explique l'AFCDP.