Par Ahmed Azough , Pôle Léonard de Vinci Si, aujourd’hui, nous sommes habitués à surfer sur Internet, partie émergée d’un énorme iceberg de données interconnectées, les évolutions technologiques récentes devraient bientôt nous permettre de nous immerger dans cet océan bouillonnant de big data. L’immersion vise à procurer à l’utilisateur un sentiment de présence en utilisant des technologies de captation et restitution sensorielle : l’utilisateur se sent transporté dans l’environnement digital créé par des technologies numériques, à tel point qu’ il ressent ces objets numériques virtuels comme faisant partie de sa réalité . De leur côté, les systèmes numériques détectent et interprètent de mieux en mieux les comportements et les émotions de leurs interlocuteurs , à tel point que l’humain a l’impression que ce système est conscient de sa présence et interagit volontairement. Les films Matrix et plus récemment Ready Player One reflètent bien cette idée : s’interposer entre
Que font les Français pendant le confinement ? Ils se cultivent si l’on en croit la 2e vague du baromètre de la consommation des biens culturels dématérialisés en période de confinement réalisé par la Hadopi (Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet). «Après quatre semaines de confinement, 89 % des internautes interrogés consomment des biens culturels dématérialisés, contre 84 % après deux semaines de confinement (1ère vague) et 81 % en 2019 (Baromètre Hadopi de la consommation 2019), soit une augmentation de 5 points en quinze jours et de 8 points en un an», se félicite l’organisme.
En tête des activités
56 % des internautes (contre 53 % lors de la première quinzaine de confinement) placent désormais la consommation des biens culturels (écouter de la musique, regarder des films, des séries, jouer à des jeux vidéo, lire des livres notamment numériques…) en tête des activités indispensables à l’équilibre personnel en période de confinement, suivie par les activités manuelles (41 %) et la pratique du sport (37 %), soit une augmentation de 3 points. Dans la situation actuelle de confinement, l’accès à des biens culturels dématérialisés apparaît donc, davantage encore, comme une nécessité pour les Français.«S’il est constaté depuis plusieurs années une augmentation du nombre de consommateurs de biens culturels dématérialisés, la tendance s’accentue fortement durant cette période de confinement avec l’émergence de nouveaux consommateurs», indique la Hadopi. La hausse de la consommation semblerait en effet plus particulièrement portée par les internautes de 40 ans et plus : 84 % des internautes de cette tranche d’âge déclarent être consommateurs de biens culturels, contre 78 % pour la première vague.